Ce matin j’ai découvert la Danoise MØ alias Karen Marie Ørsted et son single Never Wanna Know sur radio Phénix. J’ai tout de suite accroché à la musicalité et à sa voix.En arrivant au taf je cherche sur Spotify et j’écoute donc son premier album, No Mythologies to Follow. Riffs de guitare roots sur le morceau Maiden , incursions reggae rappelant un peu The Asteroids Galaxy Tour sur le morceau Pilgrim . Sur internet je lis des infos aussi intéressantes que « En danois, MØpeut vouloir dire “vierge”, ou quelque chose comme “jeune fille sans expérience”. Mouais c’est vrai que les initiales de Karen Marie Ørsted font MØ, ça nous évitera une nouvelle Miley Cyrus au moins !
MØa grandi sur une île, Funen, à l’ouest de Copenhague. Depuis sa chambre, elle évolue au travers de la pop-culture des années 90 – oui avec les Spice Girls dont elle reprend un titre Say You’ll Be There de façon planante, élégante, plutôt tripante : c’est ici -, puis le punk et le grunge pour finir par se tourner vers le hip-hop.
On associe forcement une ressemblance à Björk quand il s’agit de concilier expérimentation et ambitions mélodiques, mais au-delà̀ de l’héritage scandinave évident, MØ a su inventer son propre langage à travers ses premiers morceaux qui évoquent plutôt une Grimes à peine moins farfelue. Sur son premier album enfin disponible, MØ exprime les débordements de sa personnalité entre déchainements physiques, exaltations déraisonnées mais aussi des choses très calmes, très classes.
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Glass