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Captivity, de Roland Joffé [Critique]

Par Nonopool @RienAGlander

Captivity…. ou comment se redonner un p’tit coup d’adrénaline quand votre journée est morne ou sans reflet, bref quand vous n’avez pas la patate ! Et bien sûr, si vous aimez vous faire peur !

Captivity, de Roland Joffé [Critique]Captiviy © TFM Distribution

Je sors des cartons cet article que je ne changerai pas parce que je pense toujours la même chose en ayant revu récemment le DVD !!!!

Waowww…. j’ai déjà lu plus gore, j’ai déjà vu des films qui craignent mais celui-ci… bah il reste dans le bouquet du dessus ! Attention je ne dis pas qu’il est un bon film, je dis simplement qu’il est gore et flippant. D’ailleurs les critiques de l’époque l’ont décrié, pire encore, je cite "Aux Etats-Unis, en mars 2007, une série de quatre affiches du film dut être retirée des murs de Los Angeles et New York après que AfterDark Films, l’une des maisons de distribution du long métrage aux Etats-Unis, eut reçu des dizaines de plaintes de particuliers et d’associations familiales et que des éditorialistes eurent signé des papiers véhéments pour dénoncer la violence de ces affiches"

A l’époque, pour la petite histoire, j’avais un rendez-vous qui a sauté à la Last Minute … histoire de ne pas me laisser abattre, je m’étais connectée sur allocine.com, j’avais jeté mon oeil à ce qui se jouait là tout de suite bientôt et me décidai pour un film… Le même jour, pas mal de monde faisait la queue pour… Ratatouille !!!

Quand on sait que le producteur (Roland Joffé) avait reçu 3 oscars avec La Déchirure, on se demande comment il a pu réussir à raconter cette histoire à la fois malsaine, macabre et pourtant si vraie. Car nul doute que plus d’un maniaque a déjà expérimenté et que cela aura donné d’autres idées à de plus cinglés. La bande son vous capture d’entrée, le moindre bruit vous fait sauter, la moindre lumière vous effraye… vous entendez votre respiration qui commence à être saccadée, et puis vous entendez le rire nerveux de certains spectateurs (d’ailleurs c’est tout juste si vous avez pas envie d’aller leur filer une baffe pour les calmer !) et donc en revoyant le DVD, l’avantage c’est que plus personne ne vous enquiquine !

850.000 personnes disparaissent chaque année… Si vous croyez être à l’abri, vous avez tort…
Quelqu’un a observé
Quelqu’un a pris du temps
Quelqu’un vous veut pour votre plus grand malheur…

Certains critiques diront du film "Un film intense, nerveux, érotique, excitant, terrifiant." Intense oui, nerveux encore plus, érotique, ça peut presqu’arriver… excitant… là faut être malade ! Terrifiant : COMPLETEMENT ! Le truc vraiment bien du film reste dans le jeu des oppositions lumière / pénombre magnifiquement maîtrisées.

Mais de quoi s’agit-il… ?

Voilà le synopsis officiel :

Jennifer Tree est la nouvelle top que s’arrachent les photographes et couturiers new-yorkais.
La fille qui fait rêver le grand public… pour le meilleur et pour le pire.
Un soir, Jennifer est suivie dans la rue par un homme, qui parvient à la droguer. Elle se réveille dans une cellule préparée à son attention et remplie d’objets personnels volés dans son appartement. Son ravisseur l’oblige à regarder des vidéos de femmes torturées dans cette cellule, avant de la soumettre elle-même jour après jour à d’horribles sévices.
Durant son calvaire, Jennifer découvre qu’elle n’est pas seule. Un jeune homme, Gary, est également retenu en captivité dans la pièce voisine. Elle entre en contact avec lui, dans l’espoir de trouver une issue à son cauchemar.

Le casting :

L’actrice principale n’est autre que Elisha Cuthbert plus connue pour son rôle de la fille de Jack dans 24H Chrono. Après 24H, on aurait pu lui offrir un rôle plus reposant… Elle apparait également dans les séries télé The Forgotten et Happy Endings, ou encore au cinéma dans My Sassy Girl, la Maison de Cire. En tout cas, l’intrigue et la tension sont menées au terme… vous êtes sur les nerfs et croyez moi ou pas, mais quand je suis sortie du cinéma à l’époque, je m’étais retournée souvent pour être sûre, bien sûre que je n’étais pas suivie. Daniel Gillies (True Blood, Vampire Diaries) sera l’infortuné compagnon de Elisha Cuthbert.

Captivity, de Roland Joffé [Critique]
Elisha Cuthbert © TFM Distribution
Captivity, de Roland Joffé [Critique]
Daniel Gillis © TFM Distribution

Ce film a été primé "Pire idée pour un film d’horreur", "Pire réalisateur", "Pire actrice" lors des Razzie Awards 2007. Par contre, Elisha Cuthbert sera nominée pour le prix de la meilleure actrice dans un thriller horrifique lors des Teen Choice Awards la même année.

En conclusion… la prochaine fois, je ferais la queue pour Ratatouille…


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