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Exposition « La Chance » Samuel GRATACAP au CRAC à Sète

Publié le 17 mai 2014 par Philippe Cadu
Samuel GRATACAPhttp://crac.languedocroussillon.fr/Samuel GRATACAP . Reproduction photographique d’un document échoué Lampedusa 2010

du 24/05/2014 au 09/06/2014

Vernissage : Mercredi 28 mai 2014, à 16 h 00

dans le cadre du Festival ImageSingulières 2014 à Sète

“ La chance ” – exposition du CRAC ( festival ImageSingulières ) Marseille-Lampedusa (2007-2010)

En 2007, alors que j’étais étudiant à l’école des beaux-arts de Marseille, j’engageais un travail photographique dans le centre de rétention administrative du Canet, à Marseille. À l’origine de mon entrée dans le CRA du Canet, le désir de comprendre les conditions d’enfermement et le système judiciaire de la France à l’égard des “sans-papiers”. J’avais l’impression que je m’éloignais d’une réalité à travers la lecture des journaux et la publication de chiffres ou d’images voilées, témoignages anonymes et impersonnels.

Samuel GRATACAP
Je voulais
Samuel GRATACAP
aller à la rencontre d’une réalité à l’échelle de l’humain, lui rendre une visibilité, définir les contours des histoires particulières au delà des logiques de masse, de flux et de chiffres. Ce premier travail a donné lieu à un ensemble textes/images intitulé “ Retenus, témoignages et portraits ” (2007-2008). Trois ans plus tard, en 2010, je décidais de partirsur l’île de Lampedusa, curieux de rencontrer ses habitants et revenir sur les traces des personnes rencontrées àMarseille. L’ île était déserte, en période de basse saison, et les migrants n’arrivaient plus du fait des accords bilatéraux passés entre l’Italie, la Libye et la Tunisie.

Lampedusa- Zarzis (2011-2012)

Suite à ma venue à Lampedusa à la fin de l’année 2010 et au soulèvement du peuple tunisien au mois de janvier 2011, je decidais de “passer de l’autre côté”, en Tunisie, pour comprendre les conséquences de la révolution sur la société civile et observer la réorganisation de la vie politique sur place après 24 années de dictature. Après Tunis, je me suis rendu à Zarzis, ville portuaire du sud qui fut le théâtre d’embarquements massifs vers Lampedusa au moment de la révolution.Zarzis était déserte, vidée de ses touristes et d’une partie sa jeuness

ImageSingulières 2014
e. Deux jeunes sur trois avaient tenté la traversée ou en envisageaient la possibilité. Pas de travail, peu de perspectives, la traversée coûtait entre 500 et 1000 euros et s’offrait aux jeunes comme “ la chance ”…

Commissaire : Noëlle Tissier – Commissaire associé : Gilles Favier

 CRAC à Sète Languedoc-Roussillon 26, Quai Aspirant Herber 34200 SÈTE . Tél : 04 67 74 94 37

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