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La Légende de Zorro

Publié le 18 mai 2014 par Olivier Walmacq
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genre: aventure
Année: 2005
Durée: 2h10

l'histoire: En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e Etat de l'Union, mais les membres de la mystérieuse confrérie médiévale des Chevaliers d'Aragon sont décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force. Seul Zorro pourrait intervenir... Joaquin, le fils de Don Alejandro de la Vega et de son épouse Elena, a aujourd'hui 10 ans et ignore tout de l'identité secrète de son père. Elena voudrait qu'Alejandro abandonne ses activités de justicier pour se consacrer enfin à sa famille. Lorsque face à l'urgence, il décide néanmoins d'enfiler le légendaire masque de Zorro, Elena se sent trahie et demande le divorce. Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme... tout en continuant à diriger secrètement les Chevaliers d'Aragon.       

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser mais La Légende de Zorro, réalisé par Martin Campbell en 2005, est évidemment la suite du Masque de Zorro. Ce second épisode intervient sept ans après le premier opus, qui a remporté un certain succès au cinéma. 
Au niveau de la distribution, on retrouve Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones. Quant à Rufus Sewell, il vient jouer le nouveau bad guy de service. A la base, on peut légitimement se demander quel est l'intérêt de cette suite.

En effet, malgré des qualités évidentes, Le Masque de Zorro n'avait rien d'extraordinaire non plus. Autant dire que cette suite n'était donc pas particulièrement attendue au tournant. Toutefois, force est de constater qu'elle est réalisée par la pointe (ou plutôt la caméra) d'un cinéaste compétent, donc Martin Campbell. Le spectacle est donc au rendez-vous, production hollywoodienne oblige.
Reste à savoir si cette suite est du même niveau que son prédécesseur. La réponse est oui. En même temps, ce second épisode possède aussi les mêmes défauts.

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En résumé, il s'agit d'un divertissement bien troussé et parfaitement rythmé. En gros, difficile de s'ennuyer devant ce film d'aventure, qui a tendance à un peu trop s'étaler sur la durée. Tout de même, deux heures et dix minutes de bobine, c'est un peu long pour ce genre de film.
Ensuite, les acteurs, Antonio Banderas en tête, sont plutôt convaincants sans pour autant livrer une grande prestation. Antonio Banderas avait surpris son monde en revêtant la célèbre cape du justicier masqué dans le premier opus.

L'acteur est visiblement à l'aise dans la peau de ce personnage. Toutefois, l'interprète est un peu à l'image du film: pas mal mais rien de transcendant non plus. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! 
En 1850, la Californie aspire à devenir le 31e Etat de l'Union, mais les membres de la mystérieuse confrérie médiévale des Chevaliers d'Aragon sont décidés à l'en empêcher par tous les moyens... Les paysans doivent aussi se défendre contre Jacob McGivens, qui s'empare de leurs terres par la force.

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Seul Zorro pourrait intervenir... Joaquin, le fils de Don Alejandro de la Vega et de son épouse Elena, a aujourd'hui 10 ans et ignore tout de l'identité secrète de son père. Elena voudrait qu'Alejandro abandonne ses activités de justicier pour se consacrer enfin à sa famille.
Lorsque face à l'urgence, il décide néanmoins d'enfiler le légendaire masque de Zorro, Elena se sent trahie et demande le divorce. 
Armand, un aristocrate français qui vient de s'installer en Californie, en profite pour faire la cour à la jeune femme... tout en continuant à diriger secrètement les Chevaliers d'Aragon.

Oui, le spectacle proposé est plus qu'honorable. Oui, cette suite est digne de son prédécesseur. Néanmoins, et au risque de me répéter, La Légende de Zorro reste une suite sans surprise et une production hollywoodienne formatée.
En gros, on pourrait résumer les choses ainsi: "aussitôt vu, aussitôt oublié". On se situe clairement dans un cinéma pop corn qui ne parle absolument de rien, tout en remplissant honnêtement son contrat, à savoir divertir. Que dire de plus ?

Note: 12/20


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