PERSONNAGES IMPROBABLES ET SITUATIONS ENCORE PLUS IMPROBABLES (3/x)

……..SUITE

Une fois que les personnages de cette improbable histoire sont plus ou moins définis, sans que l’on sache trop lequel d’entre eux en sera le héros , une fois que le décor est prétendument planté ou plus exactement que les différents décors possibles sont envisagés sans qu’aucun d’entre eux soit fixé, une fois que le moment historique où est censé se dérouler cette aventure insensée, il ne reste plus qu’à en donner le coup d’envoi!

Mais auparavant, j’aimerais revenir à quelques commentaires que j’ai reçus ces derniers jours .

Dans son intervention datée du 15 mai, Mohamed me suggérait de manière très intelligente ce qui suit :

“J’estime qu’il n’est pas du tout nécessaire de situer l’histoire dans le temps ou dans le lieu, cela vous évitera des descriptions longues et inutiles et pourrait prêtre à confusion comme vous le signalez dans votre texte.

A l’ère de l’image et de la communication (ou de l’imagologie comme dirait un certain écrivain), plus besoin de description, l’intérêt de l’histoire résidera essentiellement dans les idées qu’elle est sensé véhiculer”.

Je répondrai à Mohamed qu’une histoire, improbable comme je voulais que soit cette que je conterais, n’a pas à véhiculer des idées, ou des messages. Elle consiste en un jeu, c’est à dire une activité exercée dans le but de se divertir, donc de s’amuser, de se détourner de ses préoccupations quotidiennes et immédiates.

Donc loin de moi, toute tentation intellectuelle, je connais mes limites!

Un autre commentaire de notre amie fat olw daté du 14 mai ouvre la voie d’un bien improbable récit où l’histoire et la temporalité seraient remises en cause. Je vous laisse juges de cette proposition :

“Puisque tu recherches notre aide, laisse-moi te donner une petite idée.
Pourquoi pas sur un navire, parti de ton Tanger, à l’époque d’Ibn Battouta, qui se retrouve par hasard sur la côte “américaine”? Peut-être avec un saut temporel qui précipite ses passagers à nos jours?”

Cette proposition est soutenue, avec enthousiasme,  par salvadorali le 14 mai:

“J’approuve à 100% l’option de notre chouette amie

le saut temporel, vieille recette certes mais d’une efficacité éprouvée”!

L’idée est assez attrayante sauf qu’elle a déjà été testée dans la réalité historique!

Nous n’allons refaire, ici l’histoire de la découverte de l’Amérique mar Christphe Colomb, mais de nombreuses sources attestent que les Arabes et les musulmans auraient touché cette terre bien avant le navigateur génois.

Vous connaissez la légende de ce navigateur originaire de Azzemour qui aurait été le véritable pionnier dans la découverte du Nouveau Continent. Nos amis algériens, jaloux de cette légende, ont tenté de s’en donner la paternité : le Navigateur Zemmouri serait originaire d’Algérie! OK! Moi, je veux bien, mais cela reste à prouver!

On peut revenir encore plus loin dans l’histoire et dire que l’Amérique aurait pu être découverte par les Egyptiens anciens embarqués dans leurs barques en papyrus!

Un début de preuve avait bien été apporté par le navigateur Thor Heyerdahl parti du port de Safi  à bord de RA II le 5 mai 1970. Avec huit hommes de race et de religion différents, cette embarcation, fabriquée en fibres de jonc,  revenue de fins fonds de l’histoire grâce au génie des chercheurs égyptologues et des artisans péruviens originaires de la région du Lac Tikicaca, le seul endroit au monde où l’on navigue encore dans des barques en joncs.

Ce scénario ayant été épuisé par l’histoire et par la mémoire des hommes, je ne vois donc pas d’intérêt à le recycler pour les besoins de notre improbable histoire.

Dès le 10 mai, ce commentaire de Salvadorali semblait vouloir donner le “la” à notre tentative. Toujours habile à manier les mots et parfois les idées, notre ami proposait ce qui suit :

“Tu as besoin à présent d’un ressort déclencheur, je t’en propose un si tu n’as pas ça dans ton sac à malice :

Un jour, l’fiqh met en contact le Dromadaire et la première femme du barbu faux prophète pour une grosse et juteuse affaire immobilère ou boursière. et là le barbu se met à péter les plombs en réalisant que même la mafia italienne est impliquée dans le coup et qu’en fait sa femme la veuve l’a toujours méprisé mais qu’ele s’est servie de lui pour échapper à sa condition dévalorisante de veuve pas remariée…”

J’avoue que j’ai été d’emblée enthousiasmé par l’ouverture proposée par Savadorlai, car en matière d’histoire improbable, ce qu’il présentait était l’illustration parfaite.

Mais je me suis vite rangé à plus de sagesse : je manque terriblement d’imagination, je ne pourrais jamais broder autour de ces quelques mots de Salvadorali.

Alors, s’il vous plait……Si vous avez une ou deux idées exploitables mais qui cadrent avec le caractère improbable que je veux donner à cette histoire,  n’hésitez pas …..Envoyez vos suggestions!

A SUIVRE ……..si vous le voulez bien!