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R.o.t.o.r.

Publié le 21 mai 2014 par Olivier Walmacq
rotor

genre: science fiction
Année: 1989
Durée: 1h30

l'histoire: Alors que la criminalité sévit de plus en plus aux Etats-Unis, un scientifique crée une machine quasi indestructible. Hélas, très vite, l'androïde échappe à son créateur et commet plusieurs crimes dans la ville.        

La critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, dans les années 80, le succès de Terminator et de Robocop engendre de nombreux avatars. C'est par exemple le cas de R.O.T.O.R., réalisé par Cullen Blaine en 1989. R.O.T.O.R. se démarque des nanars robotiques habituels en mélangeant carrément le scénario de Robocop avec l'univers de Terminator, le talent et le pognon en moins.
Il s'agit aussi d'une véritable curiosité avec des acteurs totalement méconnus: Richard Gesswein, Margaret Trigg ou encore Jayne Smith, vous connaissez ? Non... Et bien, moi non plus !

Toujours est-il qu'il y a tout d'abord ce titre étrange, donc R.O.T.O.R., qui signifie "Robotic Officer Tactical Operation Research". Ensuite, il y a ce scénario qui surfe clairement du côté de Robocop. Attention, SPOILERS ! Alors que la criminalité sévit de plus en plus aux Etats-Unis, un scientifique crée une machine quasi indestructible. Hélas, très vite, l'androïde échappe à son créateur et commet plusieurs crimes dans la ville. A partir de là, le film ressemble davantage à Terminator.
Le cyborg dézingué de service a lui aussi un visage humain: il s'agit d'un policier moustachu et avec des lunettes fumées ridicules.

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Vous l'avez donc compris: le look de notre androïde de pacotille laisse clairement à désirer. Le film se divise en deux parties très distinctes. La première tente maladroitement d'établir un scénario cohérent. On suit alors les expériences d'un scientifique qui veut sauver le monde du futur chaos annoncé. A l'heure où la criminalité augmente, où la violence devient de plus en plus... euh... violente et incontrôlable, il faut trouver des solutions expéditives.
C'est dans cette logique que le scientifique construit des robots complètement nazebroques.

A ce sujet, comment ne pas évoquer la séquence durant laquelle le scientifique présente le squelette de son androïde à plusieurs de ses collègues ? Il s'agit en vérité d'un robot squelette capable de pratiquer les arts martiaux et la gymnastique. Fous rires garantis !
La seconde partie du film se concentre davantage sur les aventures peu passionnantes de notre boîte de conserve, qui extermine tout ce qui bouge. Là aussi, R.O.T.O.R. ne nous épargne rien avec son lot de pochetrons qui viennent ennuyer le cyborg.

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D'ailleurs, au niveau des séquences de baston, on se croirait devant un film avec Bud Spencer et Terence Hill, les gags et l'humour foireux en moins. Car oui, R.O.T.O.R. est à la fois un film d'action et de science fiction qui se prend très au sérieux.
Le but est clairement de concurrencer Robocop et Terminator. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Le film souffre indéniablement d'un manque de budget. Il s'agit davantage d'un Robocop ou d'un Terminator du pauvre. En vérité, R.O.T.O.R. reste avant tout un nanar fauché, ringard et hilarant malgré lui. Clairement, R.O.T.O.R. s'affiche parmi les nanars haut de gamme, ceux qui vous lobotomisent le cerveau sans crier gare. Donc gaffe, on ne s'en remet pas facilement !

note: non là, je passe !
Note nanardeuse: 17/20


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