Le Festival c’est le tapis rouge, les robes Dior, les bijoux Cartier, la beauté l’Oréal, … Le tout sous le regard de Marcello Mastroianni mais c’est avant tout des films ! On a passé la tête dans le mythique Palais des Festivals et voilà ce qu’on a vu !The Salvation, c’est un peu comme si Hannibal et Artémise 1° jouaient au Bang Bang de Nancy Sinatra. Confus ? … Pourtant c’est ce qui saute aux yeux à la vue de The Salvation, le dernier film de Kristian Levring. Le réalisateur danois se paie son rêve américain avec une production dans un genre très à part : le western. Un western danois avec une française dans les rôles principaux ?
Oui, c’est particulier mais acceptons cela ou plutôt laissons- nous convaincre par le film, lui-même. Plutôt que de contourner l’excentricité exotique, Kristian Levring joue totalement de l’attitude danoise et en sert même une grande partie du scénario.
Alors, c’est l’histoire d’un colon danois exilé depuis un petit moment dans une ville américaine à souhait qui reçoit la visite de sa femme belle comme un jour sans fin scandinave et de son petit garçon blond comme un wienerbrød. Evidemment, la famille parfaite tombe sur deux félés du coin pas vraiment bons pour la communication, plus adeptes de la baston surtout avec les femmes et les petits enfants. Du coup, le gentil danois tape un peu, voire beaucoup, et du coup, sa tête est mise à prix. D’autant plus que les deux gars en question sont de la famille du gang le plus terrifiant du coin. Evidemment … !
Une énième histoire de vengeance dans un décor tellement cliché – il ne manque que Lucky Luke et les Daltons pour finir le décor du western parfait- qu’on en rit presque. Bref, rien de bien nouveau sous le soleil qui tape dur sur les têtes des héros prêts à tout pour assouvir leur soif de vengeance même les choses les plus extravagantes. Et c’est là qu’on s’éclate, qu’on s’amuse, qu’on tremble et qu’on a envie que chacun récupère sa fierté.
Pas forcément étonnant mais réjouissant pour les fans du genre ou de séries.
Rajouter Rich de Skins, dernière génération et Detective Jimmy Perez de Shetland, bon pour les bons geeks de séries britanniques, Hannibal qu’on ne présente plus et Vanessa Ives de Penny Dreadful.
C’est, soit, un super épisode d’une série inédite ou un bon film de divertissement, on mise sur le deuxième.
Sortie en salle : 5 novembre