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Octaman

Publié le 23 mai 2014 par Olivier Walmacq
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genre: horreur, épouvante
Année: 1971
Durée: 1h25

l'histoire: Lors d’une expédition scientifique au Mexique, le docteur Rick Torress et Susan Lowry découvrent l'existence d'un mutant, mi-homme mi-pieuvre, qui sévit sur des terres abandonnées.            

La critique d'Alice In Oliver:

Probablement que le nom d'Octaman, réalisé par Harry Essex en 1971, ne vous dit pas grand chose. Et c'est normal puisque cette bisserie horrifique n'est même pas sortie en France, que ce soit au cinéma ou en vidéo. Octaman fait donc partie de ces petites raretés et curiosités du genre épouvante. Pourtant, parmi les fans de nanars, Octaman jouit d'une petite réputation.
En effet, le long-métrage est régulièrement cité parmi les cent plus mauvais films jamais réalisés. Reste à savoir si Octaman est bel et bien la catastrophe annoncée.

La réponse est oui. Premièrement, le scénario, particulièrement simpliste en l'occurrence, n'est qu'une copie avariée de L'étrange créature du lac noir, de Jack Arnold. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. Ensuite, et vous vous en doutez, Harry Essex n'est pas Jack Arnold.
Le scénario vient également renifler du côté de La Belle et la Bête, le pognon, la poésie, le talent et le romantisme en moins, puisqu'il est aussi question d'une histoire d'amour peu passionnante entre un homme pieuvre et une jolie donzelle.

Attention, SPOILERS ! Lors d’une expédition scientifique au Mexique, le docteur Rick Torress et Susan Lowry découvrent l'existence d'un mutant, mi-homme mi-pieuvre, qui sévit sur des terres abandonnées. Le monstre semble être le résultat de mystérieuses radiations.
Après de nombreuses péripéties, la créature est capturée. Rick Torress et son équipe veulent la revendre au propriétaire d'un cirque, mais l'animal parvient à s'échapper. Pire encore, le monstre s'éprend de Susan et la capture.

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En vérité, il n'y a aucun scénario dans Octaman. En gros, l'histoire se résume à une courte poursuite ou plutôt à une partie de cache-cache entre des scientifiques et une créature moisie. Evidemment, la vraie star du film, c'est notre homme pieuvre de service.
Inutile ici de mentionner les acteurs. Ce sont tous des inconnus et pourvu qu'ils le restent. Clairement, ils ne doivent pas se vanter tous les jours d'avoir sévi dans une bouserie pareille. Filmé avec le pied gauche du réalisateur, Octaman brille surtout par ses séquences ultra répétitives.

Nous avons donc un homme poisson qui sort de l'eau, qui se cache derrière un rocher et qui est filmé sous toutes les coutures (c'est par ailleurs le cas de le dire !). Impossible de ne pas rire aux éclats devant les coups de tentacules (laborieux) de notre créature moisie.
Pourtant, à force d'enchaîner des bastons complètement nazebroques, Octaman finit aussi par lasser, d'autant plus que le film souffre de sérieuses baisses de rythme. En l'état, Octaman s'adresse uniquement aux amateurs de films très médiocres, soit trois personnes dans le monde.

note: je passe...
Note nanardeuse: 16/20


Octaman : Les tentacules par Mandrakvids


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