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UN THRILLER en trois mots : comprendre, chercher, trouver.

Par Citoyenhmida

le pacte rougeQuand un bouquin est bon, je le dis, je l’écris et j’en parle autour de moi. Tout simplement, parce que j’aime partager le plaisir que j’ai à lire!

Et ce plaisir est d’autant plus grand, qu’il est attendu ou prévisible : un titre prometteur, un auteur sans prétention ayant déjà fait ses preuves, une jaquette discrète mais suggestive!

Cela a été le cas pour “LE PACTE ROUGE” d’Olivier DESCOSSE, paru chez STOCK en mai 2005 et  réédité en avril 2007 par  ”Le Livre de Poche”.

Le roman est présenté comme un “thriller“, c’est à dire un récit chargé de suspens et de sensations fortes , un récit qui fait frémir (to thrill).

Pour une fois dans l’édition, il n’y a pas de tricherie sur la marchandise : le roman vous tient en haleine dès les premières pages jusqu’à la dernière ligne!

Et il  faut beaucoup de talent pour tenir sur 600 pages le lecteur “stakhanoviste” que je suis. Pourtant, je me suis laissé prendre au jeu.

Il faut dire que l’auteur, avocat reconverti dans l’écriture - il  en est déjà à son quatrième roman,  a su réunir tous les ingrédients du “bon thriller”:

  • des personnages, sympathiques ou antipathiques mais entiers, carrés, bien décrits, et surtout vraisemblables. : un flic incorruptible, un  juge intransigeant, des malfrats pourris jusqu’à l’os, une jeune fille idéaliste, des tueurs, des mafieux, des financiers véreux.
  • des décors variés, plantés avec réalisme, des cités marseillaises à la City londonienne,  des bureaux du Palais de Justice de Paris aux ruelles de Palerme, des bars de Bastia aux hauteurs qui entourent Islamabad.
  • des situations rocambolesques certes, mais finalement c’est bien ce qu’on attend d’un thriller : le héros est mis  ou se met en danger à chaque instant ;  il s’en sort pratiquement sans accroc sans que le lecteur se pose trop de question ;  il pleut des morts, des fusillades, des exécutions et comme ce sont les méchants qui tombent le plus souvent, la morale est sauve.
  • des mondes interlopes s’ouvrent au fil des pages : le milieu et les nationalistes corses, la maffia sicilienne, la haute finance, la justice anti-terroriste, les paradis fiscaux, les indics de tous bords

Le tout est enrobé dans une langue simple, animé de dialogues bien tournés, raconté avec une précision quasi chirurgicale, s’articulant autour de trois axes d’une logique implacable : comprendre ce qui est arrivé, chercher les causes et trouver les coupables.

Ce genre de roman est destiné à finir en film à succès.

Bref, une belle lecture pour un long moment de détente.


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