Il fallait peut-être cela pour comprendre
La toute petite chose que je suis
L'état de dépendance totale
Le corps mis à nu, vide
A l'écoute de son souffle
Du moindre mouvement de ses fonctions vitales
A la merci d'un seul tremblement
D'une pichenette
Il fallait peut-être cela pour enfin lâcher prise
Avoir l'occasion unique de frôler de tout près le désespoir
Sentir son haleine acide
Et comme de tout un beau jour
S'en remettre
© Les écrits d'Antigone - 2014