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Voycee confirme l'envie d'un web de partage, sans archives

Publié le 27 mai 2014 par Pnordey @latelier

L'application permet de poster du contenu multimédia et d'encourager les retours de sa communauté. Mais chaque nouvelle publication efface la précédente. Une formule hybride entre les réseaux sociaux classiques et les applications basées sur l'anonymat ou l'instantanéité.

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient de publier son rapport d'activité 2013, en faisant un gros focus sur la problématique des données personnelles. En plus d'en appeler à la vigilance individuelle, la commission propose outils pédagogiques et bonnes pratiques pour mieux gérer sa vie en ligne. Ce dernier credo suscite également l'intérêt de startup, qui sont en train de créer un marché autour de la préservation de l'image de soi et des informations laissées sur le web. Dernier en date : Voycee, qui propose de poster du contenu multimédia, comme tout réseau social. A une différence près : chaque nouveau contenu posté (photos, vidéos, messages...) efface un contenu plus ancien.

Un réseau sans mémoire

A l’instar des Facebook et consorts, son but est d'encourager le partage avec sa communauté. Les amis d'un membre peuvent en effet commenter les contenus postés par la personne. Mais le but de l'initiative est de jouer sur l'instant, sans imposer de temps de consommation limité : un contenu proposé ne va pas disparaître dans un laps de temps donné, contrairement à Snapchat. Il n'implique pas non plus l'anonymat, comme le fait Secret. Mais ce qu'il permet, c'est de ne plus avoir d'historique, de données qui correspondraient à la personne que l'on était dans un passé proche ou plus lointain, et qui ne nous correspond plus. Les fondateurs du projet parlent d'ailleurs d'"history free". L'individu ne montre de lui que ce qu'il est dans l'immédiat.

Tester avant d'envisager les modèles de revenus

Les responsables du projet insistent également sur le fait que les données laissées par les internaute ne sont pas archivées sur leurs serveurs, et ne leur appartiennent donc pas. En fait, la startup veut attirer dans sa toile les internautes qui se sentent concernés par l'impact que l'empreinte laissée sur les médias sociaux peut provoquer, tant au niveau personnel que professionnel. Pour le moment, l'application est disponible sur iOS et devrait l'être prochainement sous Androïd. Reste que cette même instantanéité soulève des interrogations quant à sa rentabilité. Car ce qui génère de la valeur est justement les données. Pour le moment, selon ses fondateurs, générer des revenus ne fait pas partie des finalités du projet, dont le but était plutôt de tester une nouvelle tendance. 


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