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Cyclone (1978)

Publié le 28 mai 2014 par Olivier Walmacq
affiche-Cyclone-1978

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 1978
Durée: 1h55

l'histoire: Un cyclone fait rage dans les Caraïbes, entraînant le crash en pleine mer d'un avion. Les survivants sont récupérés par une barque à la dérive puis un bateau de touristes, également surpris par la tempête. Alors que l'eau et la nourriture commencent rapidement à manquer, les passagers s'aperçoivent que les eaux sont infestées de requins. Entre la menace des prédateurs et les difficultés du rationnement, l'atmosphère est de plus en plus tendue entre les survivants.          

La critique d'Alice In Oliver:

Indéniablement, le réalisateur mexicain, René Cardona Jr, a été traumatisé par Les Dents de la Mer de Steven Spielberg. En effet, entre 1977 et 1978, il réalisera trois films de requin, à savoir Tintorera (connu également sous Les Dents d'Acier), Le Mystère du Triangle des Bermudes et Cyclone.
En l'occurrence, René Cardona Jr se fera connaître grâce à Tintorera, qui connaîtra une exploitation en dehors de ses frontières. Pourtant, Cyclone lui est largement supérieur.
Etonnant que cette production horrifique soit aussi méconnue.

En vérité, la grande force de Cyclone est justement de se démarquer des Dents de la Mer via un scénario plutôt original. Attention, SPOILERS ! Un cyclone fait rage dans les Caraïbes, entraînant le crash en pleine mer d'un avion. Les survivants sont récupérés par une barque à la dérive puis un bateau de touristes, également surpris par la tempête.
Alors que l'eau et la nourriture commencent rapidement à manquer, les passagers s'aperçoivent que les eaux sont infestées de requins.

cyclone 1

Entre la menace des prédateurs et les difficultés du rationnement, l'atmosphère est de plus en plus tendue entre les survivants. Pour l'anecdote, Cyclone est probablement le tout premier film à mettre en scène des survivants qui doivent affronter à la fois les ravages d'un cyclone et l'arrivée de redoutables prédateurs marins (en l'occurrence des requins blancs, au cas où vous n'auriez pas suivi).
C'est d'ailleurs un concept qui sera repris de nombreuses fois dans plusieurs productions du même genre, souvent avariées.

En vérité, Cyclone accorde peu d'importance aux squales de service. Ils ne sont qu'une menace parmi tant d'autres et apparaissent assez peu durant le long-métrage. Avant tout, Cyclone reste un survival et un film catastrophe qui suit le destin tragique d'un groupe de touristes.
Le long-métrage prend son temps pour présenter ses différents personnages. Surtout, le scénario (encore une fois catastrophe) paraît tout à fait plausible. De ce fait, on partage le supplice et les souffrances des divers protagonistes.

cyclone 2

Sur ce dernier point, le film n'est pas toujours convaincant. Par là, comprenez que les différents personnages sont assez caricaturaux dans l'ensemble: une blondasse évidemment agaçante, un capitaine bellâtre, un black qui crève rapidement ou encore un latino lâche et cruel font partie du menu fretin. A cela, il faut aussi ajouter un look typique des années 70.
Comment ne pas évoquer ce jeunot affublé d'une coiffure blonde et d'une moustache à coucher dehors ? Néanmoins, René Cardona Jr livre une analyse intéressante sur les rapports humains, notamment lorsque la survie de chacun est en jeu. Très vite, la situation dégénère et certains seront sacrifiés aux dépens de la survie des autres. C'est vraiment la grande force du film.
Les vingt dernières minutes sont également réussies. Bref, Cyclone devrait logiquement convaincre les grands amateurs de films de requin. Sans être vraiment extraordinaire, Cyclone reste tout simplement un bon film de genre.

Note: 13/20


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