Magazine Cinéma

Reptilicus Le Monstre des Mers

Publié le 29 mai 2014 par Olivier Walmacq
reptilicus

genre: fantastique
Année: 1962
Durée: 1h25

l'histoire: Un monstre prehistorique sort de son sommeil et declenche une serie de catastrophes.         

La critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, un tel titre, à savoir Reptilicus Le Monstre des Mers, réalisé par Sidney W. Pink en 1962, ne doit pas vous évoquer grand chose. Ce qui est plutôt logique puisque Reptilicus est un nanar méconnu et aussi une production américano-danoise.
Il s'agit également d'une production fantastique qui tente de marcher sur les plates bandes de King Kong et de Godzilla. Au début des années 60, les monstres géants et les dinosaures triomphent au cinéma. C'est donc dans ce contexte que sort Reptilicus, qui appartient à la catégorie des Kaiju Eiga (donc les films avec des monstres moisis).

Le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Découvert lors des travaux menés par une compagnie d'extraction de combustible, un reptile monstrueux et gigantesque, mis en observation scientifique, sort de son état de léthargie primitif pour semer la mort et la désolation sur son parcours. Il sera finalement détruit par l'armée mobilisée au grand complet après une série d'effroyables désastres. Bon désolé de révéler ainsi la fin dans le synopsis.
En même temps, le scénario est archi prévisible et obéit aux codes inhérents du genre: un monstre qui sommeille et réveillé par une explosion, puis l'armée qui tente de l'abattre.

En gros, c'est le scénario de King Kong ou de Godzilla, à la seule différence que Reptilicus signe le retour à un cinéma régressif, donc avec un minimum de scénario. La grande star du film, c'est évidemment le reptile de service. On évitera de parler de la performance (ou plutôt de la contre performance) des acteurs. Seule originalité, il s'agit du seul et unique Kaiju Eiga scandinave réalisé !
Pour le reste, Reptilicus fait figure de nanar fauché et amusant malgré lui. Il faudra donc se contenter d'une sorte de dinosaure moisi qui vomit une substance verte sur ses victimes.

428279Reptilicusaffiche2

Pour le nanardeur averti, il faudra aussi fermer les yeux sur les décors en carton-pâte et les nombreuses maquettes en caoutchouc. Au niveau des effets spéciaux et de l'animation du monstre, le film a recours à deux techniques. La première consiste tout simplement à faire déplacer une sorte de marionnette et/ou de maquette géante dans la ville saccagée.
La seconde est la bonne vieille technique de la stop-motion. Sur ce dernier point, la technique n'est visiblement pas très au point !

Encore une fois, Reptilicus est un nanar fauché qui patit clairement de son manque de budget. Pourtant, l'armada militaire déployée est vraiment impressionnante. Parfois, le long-métrage prend la forme d'un film de guerre voire presque d'un film apocalyptique annonçant la fin du monde.
Ensuite, force est de constater que l'on ne s'ennuie jamais. Une fois le monstre dans la ville (soit au bout de vingt petites minutes de bobine), le film maintient son rythme de croisière et propose de nombreuses séquences de carnage. A cause du vomis verdâtre lancé par la gueule de la créature, Reptilicus sera même classé parmi les Craignos Monsters, donc les monstres les plus ridicules du cinéma.
Donc oui, un nanar mais un mauvais film sympathique.

note: je passe...
Note nanardeuse: 15/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines