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Necromentia

Publié le 06 juin 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h25

l'histoire: Une homme, fou de chagrin après la mort de sa femme, ne pense qu’à la ressusciter. Un barman s’imagine être victime d’une machination de sa maîtresse pour le tuer. Un autre homme ne pense qu’à retrouver son frère dans l’au-delà. Autant d’histoires qui mèneront ces personnages à invoquer les ténèbres en se gravant une planche de Ouija à même la peau. Mais les règles de l’enfer sont bien entendu à multiples tranchants.    

la critique d'Alice In Oliver:

Parmi les grands classiques du cinéma horrifique, Hellraiser: le Pacte de Clive Barker reste une influence majeure. Grand succès surprise en son temps, le film engendrera de nombreuses suites pour le moins inégales, la saga se transformant en véritable navet, à l'image du dernier Hellraiser en date, Hellraiser Revelations. Pourtant, l'univers d'Hellraiser et le style de Clive Barker continue d'influencer de nombreux réalisateurs. C'est par exemple le cas de Pearry Reginald Teo avec Necromentia, sorti en 2009. Ce film gore n'a pas bénéficié d'une sortie dans les salles obscures et est donc passé par la case "direct-to-dvd", ce qui est rarement bon signe.

Ensuite, même si Necromentia est très influencé (encore une fois) par l'univers de la saga Hellraiser, le film s'inscrit également dans la grande tendance du moment, à savoir le torture porn, et plus précisément dans la lignée de Saw et de Hostel.
Ce qui pourra provoquer éventuellement quelques réticences. En effet, Saw et Hostel ont eux aussi influencé de nombreux avatars, la plupart du temps assez laborieux. Pourtant, force est de constater que Necromentia possède son propre style. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! 

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Une homme, fou de chagrin après la mort de sa femme, ne pense qu’à la ressusciter. Un barman s’imagine être victime d’une machination de sa maîtresse pour le tuer. Un autre homme ne pense qu’à retrouver son frère dans l’au-delà. Autant d’histoires qui mèneront ces personnages à invoquer les ténèbres en se gravant une planche de Ouija à même la peau.
Mais les règles de l’enfer sont bien entendu à multiples tranchants. Par certains aspects, le scénario de Necromentia n'est pas sans rappeler le premier Saw, que j'ai déjà cité. Là aussi, il est question de règles qu'il est nécessaire de respecter. 

Pourtant, au niveau de la tonalité, impossible de ne pas qualifier ce Necromentia comme une sorte de nouveau chapitre à la saga HellraiserEt clairement, le film de Pearry Reginald Teo ferait plutôt bonne figure dans la franchise. Certes, Necromentia ne bénéficie pas d'un très gros budget. Pourtant, un grand soin a été apporté aux maquillages et aux effets spéciaux, plus que convaincants.
Ensuite, malgré ses références évidentes, Necromentia possède son propre univers, une ambiance gothique, glauque, putride et torturée. Le long-métrage nous entraîne, à travers ses trois sections différentes, dans l'univers sadomasochiste, celui de la mort et de la nécrophilie et bien sûr, celui de la vengeance morbide. 

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Les trois sections du film partagent elles aussi de nombreux liens. Ces liens étroits seront révélés au fur et à mesure de l'intrigue, parfois labyrinthique mais tout à fait compréhensible. Dans Necromentia, tous les personnages, qu'ils soient humains ou des monstres venus des limbes de l'enfer, ne sont guère sympathiques. Tous entretiennent un lien particulier avec la mort et doivent vaincre (la plupart du temps) une sorte de malédiction sur fond d'obéissance et de sacrifice.
En l'état, Necromentia fait surtout office de série B gore et horrifique qui plaira clairement aux amateurs de trash. Toutefois, le film ne sombre jamais dans la démonstration gratuite. La narration n'est pas toujours très claire. Néanmoins, Necromentia se révèle être (dans l'ensemble) une bonne petite surprise.

note: 13/20


Trailer: Necromentia de Pearry Reginald Teo VOstFR par DVDPost


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