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Le pot et la propreté, à 32 mois, où on en est ?

Publié le 06 juin 2014 par Encoreunblogdemere

L’acquisition de la propreté chez le jeune enfant est une étape souvent redoutée par les parents. Surtout pour un premier enfant… Je sais de quoi je parle, Liloute est dedans depuis plus ou moins un an, je vous en avais parlé ici et .

A bientôt 32 mois et surtout 3 mois de sa première rentrée scolaire, miss S. n’est toujours pas pas encore propre. Avec le changement de mode de garde, ma grossesse et tout le reste, la question était un peu restée en suspens et bébé avait franchement régressé dans sa progression vers l’abandon des couches.

La faute aux parents aussi : je dois dire que cette étape m’angoissait beaucoup, surtout au niveau organisation… Comment faire quand on sort ? Pour les trajets en voiture ? Et la crèche, ils en pensaient quoi ? Est ce qu’il fallait la laisser aller à son rythme ou lui proposer  le pot plus souvent ?

Un peu perdue, j’ai repoussé l’échéance. Et puis un soir en allant la chercher à la crèche, il y a quelques semaines, on nous a dit d’arrêter les bodys. Que la miss les mouillait parfois en allant aux toilettes… Ah bon ? Elle avait effectivement recommencé à aller au pot, mais rien de régulier, même si on suivait l’évolution du coin de l’oeil. Apparemment, en journée avec ses petits copains elle y allait régulièrement, il nous fallait donc passer à l’étape supérieure…

Les fameuses « cuyottes » de Liloute ! Attention, pas les couches culottes comme on en avait parlé précédemment, celles ci on a du les racheter pour les déplacements et la crèche. Non, des vraies culottes en tissu, et des Disney s’il vous plait ! La demoiselle était toute fière d’aller en caisse son paquet de « cuyottes » Raiponce à la main… Des Hello Kitty (argh), Charlottes aux Fraises et consorts ont suivi depuis. Et le pot est réapparu dans la salle de bains, la chambre ou le salon.

L'objet du délit.

L’objet du délit.

Comme souvent, je me suis un peu mis la pression. On avait entamé la partie concrète de l’apprentissage de la propreté, notre fille était prête, et il ne restait que quelques mois avant son entrée à la maternelle. Et on m’a rabâché je ne sais combien de fois qu’elle régresserait à la naissance de sa soeur. Je me préparais (et me prépare toujours un peu j’avoue) à vivre un mois d’Août compliqué… Du coup, si elle pouvait être propre rapidement, la régression n’en serait que moindre et on ne me la refuserait pas à l’école.

Oui, parce que dans ma tête se jouait un scénario catastrophe où on me refusait son entrée à l’école et où, faute de mode de garde et d’aides de la CAF passé 3 ans, je devais garder sa soeur et elle à la maison toute une année… J’ai depuis rencontré la directrice de son école qui m’a rassurée : les tous petits arrivent souvent « presque » propres à l’école, ont de petits accidents, on leur propose les toilettes très souvent, et les régressions se font surtout à la maison. Si vraiment ça n’allait pas, on pourrait différer la rentrée à la Toussaint. Gros soulagement, la pression retombe.

Mais Liloute a mis le turbo. Désormais, elle demande le pot, choisit elle même ses culottes dans le tiroir (et change 3 fois par jour si ce n’est plus…). Le soir, le pipi au pot ou aux toilettes sur son réducteur a intégré le rituel du coucher. Elle passe une journée en culotte sans accident et on n’en revient pas. Puis les accidents reviennent, on se dit que c’était trop beau, je désespère… Un truc sur l’apprentissage de la propreté : ce n’est pas linéaire et chaque enfant progressera différemment. Il était donc normal que miss S, en pleine période de « je m’affirme, je grandis, je me détache, mais je veux être le bébé de maman » connaisse quelques accidents de parcours. A la crèche, on nous assure qu’elle sait se retenir.

Ce qu’on constatera quelques jours plus tard… Un lundi en tête à tête à l’appartement, Liloute en culotte et maman overstressée qui lui serine « tu veux aller sur le pot? » « tu as envie de faire pipi? » à tout bout de champ. Une matinée à me dire « NAAAAN! » signe que je l’embête dans ses activités. Et puis elle se lève brusquement, court vers son pot et… comme ça, toute seule, elle a pigé le truc. Bien sûr, on connait encore quelques accidents, bien sûr on a pas encore sauté le pas de la culotte en voiture, à la crèche ou en visite chez les gens… Pour ça la couche culotte reste notre alliée. Mais d’elle même, Liloute commence à réclamer « veux faire pipiiiii » un peu partout. Elle est toute fière d’aller aux toilettes toute seule quand elle en ressent l’envie, se retient.

On dirait qu’on tient le bon bout !

Et le soir, il n’est pas rare qu’en rentrant de la crèche, elle me demande une « cuyotte ». Qu’elle sorte du bain précipitamment pour aller sur le pot. Les accidents se font plus rares, et surtout, elle se retient et termine sa besogne sur le pot. Il n’y a plus vraiment d’urgence maintenant, même si pour l’instant ça ne se limite qu’aux petites commissions (elle réclame une couche pour la grosse), même si elle n’est pas propre à la sieste (quoique, on n’a pas vraiment testé), elle est selon moi capable de se retenir pendant une heure, ce qu’on nous demande pour les matinées d’école. Et surtout, c’est finalement venu d’elle !

Ne nous reste plus qu’à abandonner les couches culottes pour la crèche… Et prévoir les rechanges !

Et pour vous, ça se passe comment ?


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