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Financement de l’économie : Rôle des institutionnels

Publié le 07 juin 2014 par Ouadayazid1

ANIMATEURS 2

Avec le soutien de Délégation de l’Union Européenne en Algérie, Le Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise – CARE  organise Mardi 3 Juin 2014 à l’Hôtel Hilton – Alger – Salle Rosa  - 8h30-11h30

 " Financement de l’économie : Rôle des institutionnels "

Un débat animé par Yazid Taalba – Directeur Général de Maghrebinvest Algérie et partenaire conseil du Fonds d’Investissements Africinvest et modéré par Hicham Boubabi Directeur Général de CCVF SARL – membre de CARE

La vitalité d’une économie se mesure à la capacité de croissance de ses entreprises, au dynamisme de ses entrepreneurs, au développement de son tissu économique et aux mesures prises par les pouvoirs publics pour l’amélioration de cet écosystème.

Le secteur financier joue un rôle clé dans cette équation, son appui aux entreprises est vital. Par contre la diversification des modes de financement permet d’apporter une solution appropriée à une plus large frange d’opérateurs. La tendance de faire appel au seul secteur bancaire, pour assurer son développement, n’est pas toujours la solution adéquate. Les règles du financement classique bancaire à moyen et long terme, réduisent fortement les chances des entreprises à faible capitalisation, à fort besoin en fonds de roulement, et dont la part de marché est non encore substantielle. La notion de Risque réduit le champ d’éligibilité aux uniques Grandes entreprises, et autres Filiales de Groupes nationaux ou internationaux, ou les garanties permettent une couverture convenable.

VUE D ENSEMBLE

Dans cette optique et en l’absence d’une offre financière mieux achalandée, un grand pourcentage de PME et autres TPE est réduit à croître avec « Les moyens du bord » bien en deçà de leurs capacités réelles.

Le Capital Investissement s’inscrit précisément dans ce cadre de diversification de l’offre financière sur la place. En effet le Capital Investissement a pour vocation première d’accompagner les entreprises disposant d’un potentiel de croissance en apportant les fonds propres nécessaires pour assurer et sécuriser leur développement et en mettant à la disposition des entrepreneurs sa compétence et sa valeur ajoutée.

En faisant appel à cette forme de participation, les entreprises clientes disposent donc d’un financement à long terme nécessaire à son  développement, pendant la phase d’expansion avec création d’emplois à la clé; cela lui permet d’améliorer grandement sa structure financière par ces apports en capitaux permanents lui permettant donc de lever plus de fonds auprès de ses banques.

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Les actionnaires de la nouvelle structure (l’actionnaire originel et le fond d’investissement) auront comme objectif durant cette période de vie commune,  la réalisation d’un business plan ambitieux  améliorant ainsi les résultats opérationnels de l’entreprise mais aussi son positionnement sur le marché,  mais surtout l’amélioration de la gouvernance, et la redéfinition de la communication  interne, qu’elle soit verticale ou horizontale.

A la fin de la période d’accompagnement, Le Capital Investissement offre  à l’entreprise le choix de sortie, soit par un rachat par l’actionnaire originel ou par un autre fond pour encore continuer la phase de développement ou bien, et c’est qui est une opportunité très intéressante pour l’entreprise, par une sortie via la Bourse et donc d’accéder au rang des entreprises cotées.

L’Afrique est une destination privilégiée des fonds d’investissement. Avec près d’un milliard d’habitants, 2 000 milliards de dollars de PIB par an et un taux de croissance de près de 6%, l’Afrique connaît une embellie sans précédent. En effet 67 % des limited partners interrogés jugent l’Afrique attractive et  50 % prévoient d’effectuer des investissements en Afrique subsaharienne d’ici 2014.

Révélateurs de ce mouvement, les fonds de capital-investissement se multiplient en Afrique.

  • Ils ont levé un montant record d’environ 10 milliards de dollars en 2011.
  • En mai 2012, la principale banque d’investissement brésilienne a monté un fonds d’un milliard de dollars dédié à l’Afrique.
  • Et La BAD a elle seule dispose d’un porte feuille en capital de 1,09 Milliard de Dollars, a investi dans 37 fonds de capital investissement qui à leur tour ont investi dans plus de 300 entreprises dans divers secteurs d’activités pour certains d’entres eux majeurs.

Alors pourquoi cet outil qualifié pleinement d’accélérateur de croissance, ayant fait ces preuves dans des pays dont la situation financière est jugée parfois de préoccupante, est encore faiblement  ancrée dans le paysage économique Algérien. Même L’impact de la création par l’Etat des fonds régionaux reste limité, dans un marché marqué par un fort potentiel.

Quelles seraient alors les mesures phares pouvant aider cet outil de s’exprimer pleinement? Faut-il scinder  l’activité de Gestion et l’activité Fond ? Faut-il préconiser la création de fonds d’investissements Locaux  privés? Faut il créer des Fonds spécialement dédiés aux TPE et au start up afin d’encourager les créations d’entreprise en Algérie ?  Faut-il permettre aux banques nationales de créer leurs propres structures d’ «Investment Banking », ou plutôt séparer l’activité de dépôt de l’activité de Fonds ?

Il est certain que tous les maillons de la chaine économique gagneraient à la vulgarisation de ce mode de financement. Le processus de création d’entreprises, le passage de la TPE à la PME et de la PME au GE en serait accéléré. Nous pouvons même dire que l’activité de Fonds d’Investissement est un incubateur certain dans la création de Champions Nationaux voire même Régionaux.

A Propos

Yazid Taalba, Directeur Général de Maghrebinvest Algérie et partenaire au sein du groupe Africinvest. Il a pris part à la réalisation de plusieurs transactions de capital investissement en Algérie et en Afrique dans divers secteurs d’activité. Il siège en tant que membre du conseil d’administration de plusieurs entreprises privées algériennes. Il est également, membre de plusieurs comités stratégiques et d’audit rattachés aux conseils d’administration de quelques sociétés accompagnées par des fonds de capital investissement.

Yazid Taalba est diplômé de l’Ecole Supérieure de Banque d’Alger et de l’Institut Supérieur de Gestion et de Planification d’Alger et cumule une expérience d’une dizaine d’années dans la finance et dans le capital investissement.

Hicham Doubabi Directeur Général de CCVF SARL (Climatisation Chauffage et Ventilation)  créée en 2010 – spécialisée dans le domaine du traitement d’air via la climatisation adiabatique (écologique) – Membre de CARE

Communique de presse LMC 03 06 2014

Présentation : Financement de L’économie  : Role des Institutionnels

 Revue de presse LMC 03 06 2014

http://care-dz.org/financement-de-leconomie-role-des-institutionnels/


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