Ce weekend, il a (encore) eu les mots de trop, réservant une "fournée" pour ces critiques culturelles - de Yannick Noah à Patrick Bruel.
La phrase fit scandale, SOS Racisme porta plainte, et tout ce compte la gauche d'indignés volontaires tomba sur l'ancêtre fascisant.
Sans surprise, la fille put s'affranchir encore davantage du père. Marine Le Pen, nous expliquait-on dès dimanche, est en total désaccord avec les propos de l'homme qu'elle appelle publiquement "Jean-Marie Le Pen".
"Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante. Il n'en demeure pas moins que, avec la très longue expérience qui est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l'interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front national subit les conséquences. Si cette polémique peut avoir une retombée positive, c'est celle de me permettre de rappeler que le Front national condamne de la manière la plus ferme toute forme d'antisémitisme, de quelque nature que ce soit". Marine Le Pen, 8 juin 2014La boucle était bouclée, le piège un peu grossier. Le père permettait à la fille de dédiaboliser encore un peu plus son mouvement national-socialiste.
Sur tous les plateaux, nos médiacrates s'esbaudissaient comme un seul homme de l'attitude de la présidente du FN.
Quelle manipulation grossière...
On applaudit.