Il y a 20 ans naissait le terme métrosexuel. Aujourd’hui les métrosexuels sont si courant que beaucoup ont évolué dans un nouveau type d’homme – le «spornosexual ou spornosexuel. Prenez les mots «sport», «porno», «sexuel» et contractez-les.
Mark Simpson avait inventé ce terme en 1994, ce chroniqueur britannique avait déjà lancé le terme métrosexuel. Il désignait des mecs sûrs de leur virilité, qui assumaient le fait d’aimer la mode et exhibaient leur plastique de rêve en sous-vêtements.
Le modèle était David Beckham, puis Cristiano Ronaldo. 20 ans plus tard, le journaliste estime, dans le Daily Telegraph, que la donne sociale a changé: «Contrairement aux vieux métrosexuels, comme Beckham dont les attributs sont artificiellement gonflés sur les publicités, les spornosexuels se sont photoshopés dans la vie réelle».
Le Spornosexuel ça donne quoi ? Le résultat donne un homme qui veut être désiré pour son corps et non pour sa garde-robe et “certainement pas pour leur esprit.”
Retour en 1994, Simpson écrit une pièce qui traitait de l’avenir de la masculinité.
«L’homme métrosexuel, le seul jeune homme avec un revenu élevé, vivant ou travaillant dans la ville (car c’est là que tous les meilleurs magasins se trouve) qui se profilait comme le marché de consommation le plus prometteur de la décennie», disait-il à l’époque.
Effectivement sa prédiction était exacte. Ces dernières années, les hommes ont dépensé plus en chaussures que les femmes au Royaume-Unis.
Depuis on ne vous traite plus d’homosexuel si vous mettez un produit dans vos cheveux ou si vous prenez soin de votre apparence.
Simpson prétend que le spornosexual continue à déstigmatiser l’homosexualité dans nos sociétés.
Comment reconnait-on le Spornosexuel ? Il est tout simplement obsédé par le selfie susceptible de se reluquer sans arrêt dans un miroir, passant plus de temps dans la salle de bain que leurs copines et perpétuellement torse nu. C’est la culture du selfie et du porno…