Merci pour les jours sombres
Merci pour le brouillard
Pour la maison perdue
Pour les pas dans la neige
Merci pour le pouvoir
d’assumer le désert
(mais pour longtemps encore ?)
Merci pour le couteau
qui agrandit la plaie
Merci pour tant de nuit
Merci pour la fenêtre
et cette vitre pâle
tout au bout de l’exil