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Critiques Séries : Intelligence. Saison 1. Episodes 9 et 10.

Publié le 11 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Intelligence // Saison 1. Episodes 9 et 10. Athens / Cain and Gabriel.


Voici donc deux épisodes plutôt intéressants de Intelligence. D’un côté « Athens » qui utilise les évènements du premier épisode afin de délivrer une toute nouvelle intrigue. D’un autre côté nous avons « Cain and Gabriel » qui se concentre plus ou moins sur la fille de Lillian Strand, Rebecca. Je continue de bien aimer certains points de Intelligence mais je trouve aussi certains autres beaucoup moins passionnants. Le problème c’est qu’il y a par moment de gros manques de rythme et du coup, le téléspectateur que je suis s’ennuie. « Athens » permet donc de mettre en danger CyberCom alors que le complexe est attaqué par un virus informatique particulièrement virulent. Et bien entendu, comme si cela ne suffisait pas, la puce de Gabriel ne va pas fonctionner correctement. Jin Cong va faire en sorte de reprogrammer la puce afin que lui soit le bon gars et que CyberCom soit les méchants de l’histoire. C’était assez palpitant comme petite affaire même si au fond cela aurait très bien pu être beaucoup plus développé. Disons qu’il manque quelque chose à Intelligence pour qu’elle puisse réellement être efficace. Ce n’est pas d’action mais je pense de scénario.
Depuis le début je trouve l’écriture de Intelligence assez grotesque et c’est bien dommage. C’est dingue d’une série des années 80 alors que Intelligence a énormément de potentiel. Un potentiel beaucoup plus grand que l’on ne pourrait le penser mine de rien. Par ailleurs, je ne sais pas trop si j’ai réellement bien aimé Gabriel sans sa puce. C’était intéressant d’un côté mais d’un autre je trouve que c’est une astuce scénaristique légèrement usée. Chuck avait réussi par le passé à transformer son héros quand il a perdu plusieurs fois l’Intersect mais je dois avoue que pour le coup, Intelligence n’a pas réussi à redonner un vrai coup de fouet au personnage. Gabriel est sympathique d’ailleurs mais peut-être pas suffisamment pour faire de lui quelqu’un de réellement intéressant. Globalement cet épisode n’était donc pas totalement raté et avait ses bons moments. C’était aussi une manière propre à Intelligence de plus ou moins donner l’occasion de mettre toute l’organisation CyberCom en danger alors que l’on avait tendance à plutôt voir l’inverse.

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Par contre, j’ai toujours du mal avec Meghan Ory. Je sais que cette actrice est charmante mais bon, étant donné que cela ne m’intéresse pas du tout, je ne peux m’empêcher de remarquer que son talent est plus que limité. Il faut bien avouer que son CV n’est pas non plus très reluisant, quand on sait qu’elle a joué dans True Justice, la série de Steven Seagal… On peut tout de suite mieux comprendre. Et puis il y avait « Cain and Gabriel ». Comme depuis le début de la saison, je vous ai déjà dit que mon personnage préféré de la série était Lilian. Vous pouvez comprendre que j’étais ravi que cet épisode soit en partie centré sur ce personnage et sa relation avec sa fille, Rebecca. C’était beaucoup plus intéressant que tout le reste. Surtout que Pamela Davis, scénariste de cet épisode, a signé des épisodes de XIII The Series ou encore Flashpoint, on ne peut donc pas dire que cela soit la scénariste de rêve. Mais peu importe, avec une thématique sympathique (comme toujours dans Intelligence), on nous délivre donc une enquête narrée de façon datée avec des personnages toujours identiques.
Mais l’originalité dans tout ça c’est plutôt Lilian. Cette dernière n’a pas l’habitude d’être mis en avant. Vous pouvez donc comprendre que je suis content que cela soit le cas cette semaine. Le personnage de Jonathan Cain (incarné par Alan Ruck) n’est pas le meilleur méchant que Intelligence ait pu nous offrir. D’ailleurs j’ai peur que cela soit des méchants de ce genre là que le spin off de CSI centré sur une unité des cyber-crimes nous délivre si jamais celui-ci est commandé. Finalement, Lillian et Rebecca étaient à l’origine des meilleures choses de cet épisode, pour notre plus grand plaisir.
Note : 5/10. En bref, toujours cette médiocrité ambiante. Dommage.


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