Les éditions Bruit Blanc viennent de publier dans la collection Bruit Noir le roman Les cigales ne passent jamais l’été de Wladimir Pandolfo.
Clara et Gabriel vivent une histoire d’amour plutôt tranquille. Celle-ci va être perturbée par une demande d’amitié via le célèbre réseau social Facebook lorsque Gabriel reçoit un soir un message d’Aurélie, son ex petite copine.
Jusque-là rien d’inquiétant, et pourtant, Aurélie est morte en 1995, voilà déjà 15 ans. Un mystère qui va s’épaissir très vite avec la disparition inquiétante du jeune homme à peine quelques jours après.
Malgré le mot retrouvé, Clara n’y croit pas, et en bonne journaliste, décide d’enquêter dans son coin car elle est persuadée qu’il y a un lien de cause à effet.
Elle n’est pas au bout de ses surprises, et vous non plus, tant ce premier roman de Wladimir Pandolfo est truffé de rebondissements vraiment inattendus. L’auteur nous fait vivre en parallèle les recherches de la jeune fille à Marseille, les évènements de 1995 qui ont amené à la mort d’Aurélie, et l’aventure étrange de Gabriel.
Sans vous dévoiler la fin, ces trois histoires vont finir par se croiser à un moment ou à un autre d’une manière à laquelle vous n’auriez pas pensé. Le style d’écriture est intuitif, prenant, sans description ou détail superflu pour alourdir et dès les premières pages nous sommes plongés au cœur de l’action.
Il ne m’a pas été possible de poser ce livre avant la fin tant la tension est palpable et l’envie de connaître le dénouement très présente. En moins de 250 pages, l’auteur a livré un polar qui tient la route, qui donne envie de lire son prochain livre, et qu’on verrait bien adapté sur grand écran.
Les cigales ne passent peut-être jamais l’été, mais nous vous conseillons vivement de passer l’été avec au moins ce roman dans votre valise.
Les cigales ne passent jamais l’été de Wladimir Pandolfo, Editions Bruit Blanc, 240 pages, 14€.