Chaque matin la vie avance d’un cran
Et de quelques désirs
C’est une loi immuable
Au lever du soleil
On rêve déjà d’une lumière infinie
Mais on l’oublie dans la tourmente
Et moi je me console encore
En écrivant sous la lampe
Tant qu’il y aura du silence, Dieu merci
Je penserai au mouvement perpétuel
Qui endort et réveille le monde
A cette lumière inconnue des parleurs et des physiciens
Et qui me tient librement levé dans la nuit
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Marc Baron (né en 1946 à Valence) – Les amants du fragile (2002) – 6 février-6 juin 1997