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Philomena

Publié le 12 juin 2014 par Bigreblog

Bonjour les amis!

Aujourd’hui j’ai démarré ma playlist d’été au niveau cinématographique. Début d’année, je vous annonçais vouloir voir plusieurs films qui soit ne sont pas passés dans mon cinéma de région, soit sont passés à un moment où j’avais juste pas le temps d’aller dans les salles obscures. Sauf exception *cougX-Mencough*

Bref. Aujourd’hui j’ai donc démarré les hostilités avec Philomena, dernier-né du grand Stephen Frears que j’aime presque autant que Richard Curtis.

Vous l’avez compris: aujourd’hui, ça sent l’Angleterre. (Enfin bon, techniquement, l’Irlande, mais comme le cast est anglais, fermez-la)

Philomena, c’est l’histoire vraie d’un petite vieille dame irlandaise qui, cinquante ans après, décide de révéler à sa fille Jane qu’elle a eu un frère, Anthony, dans les années 50. Anthony lui a été enlevé par les soeurs chez lesquelles elle s’était "réfugiée" et, tout ce temps après, elle ne sait toujours pas où Anthony se trouve. Jane demande donc l’aide de Martin Sixsmith, journaliste dépressif ex-BBC, qui accepte d’écouter son histoire et de l’aider à retrouver son fils…

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Philomena, c’est aussi un mélange. Un mélange de tout.

Et tout d’abord ce merveilleux mélange entre les deux personnages principaux, Phil et Martin. Elle est un gentille vieille dame très pieuse qui ne croit pas en la méchanceté des gens. Lui est un homme désabusé, athée, qui en veut à la Terre entière.

Ils se rencontrent, se changent et se rassemblent, et cela forme une magnifique relation presque mère-fils finalement qui est très belle.

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Mais le film raconte aussi et surtout la cruauté de cette religion non-tolérante de l’après-guerre, pour qui l’acte sexuel était un péché et pour qui les jeunes filles-mères qu’ils rencontraient étaient des débauchées, si pas pire.

Mais si personnellement je serais comme Martin, j’en voudrais au monde, au catholicisme dans sa généralité et ses excès et limite entamerais un procès contre ces bonnes sœurs débiles et pleines de préjugés, je comprends aussi le point de vue de Philomena comme quoi rien ne sert de haïr les gens, qu’il faut savoir pardonner.

Excusez-moi, mais pardonner ça, c’est un peu au-delà de mes capacités.

Mais plus que l’histoire en elle-même, ce qui fonctionne admirablement bien dans ce film, c’est la dynamique parfaite entre ses interprètes principaux, Dame Judi Dench, toujours parfaite quoi qu’elle fasse (et j’apprécie le fait que ‘dench’ soit un mot de l’argot anglais signifiant ‘cool’), et Steve Coogan, mon aimé, roi de la comédie douce amère comme c’est le cas ici.

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A leurs côtés, on retrouve Michelle Fairley (et c’est très bizarre de la voir jolie et apprêtée après l’avoir subite en robes lourdes et vieillie dans Game of Thrones) et Anna Maxwell Martin entres autres.

C’est un film qui se prête sans doute plus aux soirées entre filles, ou avec ses parents, parce qu’on n’y rit pas beaucoup malgré la sympathie des personnages.

Et une BO de Monsieur Alexandre Desplat à tomber, as usual…

Note: 9/10 (scénario: 9/10jeu: 10/10BO: 9/10comédie mélodramatique: 8/10)

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Et s’il n’y en avait qu’un pour rendre ses galons à sa religion, ce serait le Pape François, qui a donc rencontré Steve Coogan et la vraie Philomena Lee. Brave petit.

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