De qui parle-t-on ? :
Songwriter Américain, actif depuis 1990, aujourd’hui en solo après avoir travaillé avec de nombreux groupes, dont le principal est évidemment les White stripes.
De quoi parle-t-on ? :
Toujours ce Blues-rock flamboyant, marque de fabrique depuis des lustres du bonhomme.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Que celui qui se retient d’entamer un Headbanging sur la fin de Three women ou pratiquer l’Air guitar sur le solo de Lazaretto me fasse signe.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Ce Blues-rock parfois sauvage va déchainer les foules lors de ses prestations scéniques.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Tout le monde connaît le gimmick d’entrée de Seven nation Army mais très peu de gens sont capables de citer le nom de son créateur. Jack White, malgré un noyau de fans pléthorique ne cessant d’augmenter, est surtout apprécié des spécialistes du genre.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Les projets solos de Jack White ne le sont jamais vraiment tant les guest stars de tous horizons apportent à cette musique une richesse sonore inestimable.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Ca fait bien longtemps que nous connaissons tous Jack White. Précurseur, avec son ex-épouse Meg White, de ce rock garage en binôme imité par tant d’autres aujourd’hui. Avec les White stripes, il nous a d’ailleurs gratifié de quelques chefs-d’œuvre – White blood cells, Elephant - dont un titre, Seven nation army, est à jamais imprimé dans le cerveau du moindre supporter de foot de la planète, qu’il soit un crétin hooligan lobotomisé ou un simple adorateur de son club ou de son équipe nationale.
Depuis la fin de ce duo mythique, Jack White s’est essayé à d’autres formes de groupes (Raconteurs ou The Dead weather) ou projet solo, sans démérité mais sans, non plus, réédité ses exploits passés. Ses meilleures performances depuis lors sont d’ailleurs plutôt venues de la production de jeunes pousses (Smoke Fairies, The Black belles, …).
Avec Lazaretto, l’américain semble retrouver de nouveau des couleurs. Il écarte d’un revers le style alambiqué de ses dernières réalisations pour revenir à une musique plus directe, plus rock. Attention plus direct ne veut pas dire simpliste, ces nouveaux morceaux sont très travaillés, très instrumentés avec par exemple l’utilisation très fréquente du piano ou du violon, mais l’effet coup de poing des chansons courtes et tendues des débuts des White stripes est de retour.
Avec ce nom Italien, digne d’un type de café ou d’un transport Vénitien, Jack White semblait nous indiquer qu’il allait se la couler douce sur la riviera, mais il n’en est rien, il vient, au contraire, d’ajouter une pièce maitresse à sa déjà foisonnante discographie.