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Concrete Encased High School Girl Murder Case

Publié le 14 juin 2014 par Olivier Walmacq

conrete encased high school murder case

genre: inclassable, trash, gore (film censuré et/ou interdit aux - 18 ans)
année: 1995
durée: 1h10

l'histoire: En 1988, Junko Furuta, une jeune lycéenne de 17 ans, est kidnappée par quatre garçons, eux aussi âgés de 17 ans. Pendant 44 jours, ils vont la séquestrer, la violer, la torturer jusque mort s'ensuive.

la critique d'Alice In Oliver:

Attention film choc et ultra violent sur ce blog ! Bon, ce n'est pas la première fois... Mais avant de lire la suite de cette chronique, je préfère prévenir: le film abordé aujourd'hui, à savoir Concrete Encased High School Girl Murder Case, réalisé par Katsuya Matsumura en 1995, est d'une violence inouïe et rarement égalée au cinéma. Pour l'anecdote, le film n'est même pas sorti en France, que soit au cinéma ou encore en dvd ou sous un autre support vidéo. La raison ?
En raison de sa grande violence et des images qu'il délivre, Concrete Encased... a été victime de la censure et plus ou moins banni dans son pays, le Japon.

Il s'agit donc d'un film maudit, dont les bandes ont heureusement pu être récupérées par le cinéaste puisque le long-métrage est tout de même sorti en dvd zone 1 en Europe. Bien qu'il n'y ait pas de séquences pornographiques (on ne voit aucune séquence de pénétration par exemple), Concrete Encased... a tout de même été interdit aux moins de 18 ans.
Pourquoi un tel acharnement autour de ce film ? La raison est simple. Concrete Encased... retrace tout simplement une histoire vraie et plus particulièrement un fait divers horrible (et le mot est faible... très faible...) qui a traumatisé le Japon en son temps.

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En effet, Concrete Encased... retrace l'histoire ou plutôt le calvaire de Junko Furuta, une jeune lycéenne de 17 ans, qui est kidnappée par quatre garçons, eux aussi âgés de 17 ans. A partir de là, bienvenue en enfer ! Et encore une fois, les mots sont faibles !
Au niveau de sa tonalité et de sa réputation extrême, Concrete Encased... a évidemment marqué, influencé et traumatisé toute une génération de cinéastes. Par exemple, aux Etats-Unis, les producteurs s'empareront d'un autre fait sordide, concernant cette fois le calvaire d'une adolescente américaine. Ce qui inspirera évidemment le cinéma avec le superbe mais néanmoins terrifiant The Girl Next Door.

Pour le reste, Concrete Encased... fonctionne un peu comme un documentaire et a pour but de rendre les tortures subies par Junko Furuta les plus réalistes possibles. Le film est donc parfois entrecoupé par la voix-off et même par la présence d'un narrateur, qui explique les faits dans leurs moindres détails. En vérité, Concrete Encased... ne se résume pas seulement à un film trash et putassier qui délivre la marchandise. Le film explique tous les éléments qui ont précédé et suivi le meurtre sordide de Junko Furuta. Toutefois, ce terrible fait divers a aussi inspiré un autre film, tout simplement appelé Concrete, en hommage à la version de 1995, et sorti en 2004.

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Je le chroniquerai également sur ce blog... Le réalisateur de Concrete Ensased..., Katsuya Matsumura, a le souci du détail. Le cinéaste choisit l'aspect chronologique: le spectateur est donc régulièrement informé sur les dates, les jours et les semaines qui passent.
Attention, Concrete Encased... n'est pas qu'une succession de séquences gores et abominables (même si elles le sont). La violence n'est pas seulement physique. Elle est également psychologique. Les premiers jours qui suivent son enlèvement, Junko Furuta est violée un par un par ses quatre agresseurs. Puis, ces derniers invitent des amis de leur entourage.

Pendant toute la durée de son calvaire (je le rappelle, 44 jours), Junko Furuta subira en totalité 105 viols, tous plus barbares les uns que les autres. Elle sera entre autres victime de tournantes. On lui enfoncera plusieurs objets contondants et coupants dans le vagin et l'anus.
Parmi les autres tortures infligées, il y a aussi des brûlures, de l'acide, des pseudo pendaisons, des jets d'urines et j'en passe... Et croyez-moi, les exemples que je donne sont plutôt soft comparés à d'autres sévices infligés à cette pauvre jeune femme. Sa mise à mort sera elle aussi sordide. Je passe également sur les détails... Pour les amateurs, donc en l'occurrence les suicidaires, le film est quasiment introuvable en dvd. Néanmoins, il est disponible mais en version originale non sous-titrée sur YouTube. Mais encore une fois, je décline toute responsabilité. Je préfère partir, m'enfuir et éventuellement vomir. Par conséquent, difficile de noter un tel film...

note: ?


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