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Basket Case 2/Frères de Sang 2

Publié le 15 juin 2014 par Olivier Walmacq

basketcase2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1990
durée: 1h30

l'histoire: Duane et Belial ne sont pas morts et sont d'urgence transportés à l'hôpital. Dix ans ont passé, les deux frères se retrouvent hebergés en secret chez une grand-mère qui cache et protège dans son grenier toute une bande de monstres diformes. 

la critique d'Alice In Oliver:

En 1982, Frank Henenlotter réalise un film qui va devenir l'un des nouveau phénomènes du cinéma bis, à savoir Basket Case, connu aussi sous le nom (en français) de Frères de Sang. Ce film d'horreur assez "craspec" rencontre un succès inattendu, surtout dans les vidéos clubs.
Il était donc logique qu'une suite soit réalisée huit ans plus tard, donc Basket Case 2, en 1990. Mieux encore, un troisième chapitre (Basket Case 3) sortira l'année suivante et clôturera la trilogie monstrueuse. A la base, le premier Basket Case pouvait s'appuyer sur un script complètement barré puisqu'il était question de deux frères siamois, Duane et Belial, séparés chirurgicalement à la naissance.

Arpentant les rues sombres de New York avec un mystérieux panier, Duane tente de mener une vie paisible. En vain... Duane, son frère monstrueux, sème très vite la panique. Avec le premier Basket Case, Frank Henenlotter signait une série Z fauchée très inspirée par la vague Underground et les Midnight Movies. On pense immédiatement au cinéma de David Lynch, en particulier à Eraserhead, mais pas seulement. Visiblement, Frank Henenlotter est un grand fan de Freaks, la monstrueuse Parade, de Tod Browning. Un peu trop peut-être puisque Basket Case 2 n'est finalement qu'un resucé (ou une variante) du chef d'oeuvre de Tod Browning.

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Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Duane et Belial ne sont pas morts et sont d'urgence transportés à l'hôpital. Dix ans ont passé, les deux frères se retrouvent hebergés en secret chez une grand-mère qui cache et protège dans son grenier toute une bande de monstres diformes. Vous l'avez donc compris: le scénario de Basket Case 2 reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier.
On prend les mêmes et on recommence ! Enfin presque... Puisque Henenlotter agrandit sa famille de monstres.

Ensuite, le cinéaste dispose de moyens plus conséquents. Clairement, le monstre principal, Belial, véritable héros de l'histoire et de la trilogie, a considérablement changé au niveau de son design. D'ailleurs, il se retrouve en compagnie de nouvelles créatures, toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Au niveau de sa tonalité, Basket Case 2 se détache nettement du premier opus.
Ici, il n'est plus question d'ambiance Underground et de plongée dans l'univers sombre des rues malfamées de New York. Certes, Basket Case 2 a au moins le mérite de se démarquer de son prédécesseur.

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Toutefois, on regrette clairement l'ambiance pesante et "foutraque" du premier opus. Même remarque concernant le côté "bricolé" et amateur qui faisait aussi le charme du premier volet. Comme je l'ai déjà souligné, Frank Henenlotter dispose d'un plus gros budget.
Pourtant, les maquillages et les costumes ne sont pas toujours convaincants, loin de là. Ensuite, les séquences gores et "craspecs" sont les grandes absentes de ce second chapitre. Il faudra attendre les quinze dernières minutes pour que le film s'emballe un peu.
Basket Case 2 est donc une suite très décevante, qui fait figure de petit navet, et dont le seul intérêt consiste à exploiter le concept du premier épisode. Que dire de plus ?

note: 05/20
note naveteuse: 14/20


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