Game of Thrones // Saison 4. Episode 10. The Children.
SEASON FINALE
Une nouvelle saison s’achève pour Game of Thrones et je dois avouer que je ne sais pas vraiment quoi penser de tout ce qui se passe. Il y a de nombreux morts (une fois n’est pas
coutume) mais c’est avant tout un épisode qui cherche à conclure pas mal de choses développées durant la saison. La première qui m’a surtout bouleversé c’est l’histoire de Daenerys. Cette
dernière va se rendre compte que libérer les esclaves créée la misère de certains car ils n’ont pas rien à faire et dès qu’ils veulent se nourrir, tout le monde se jette sur la nourriture. Le
tout fonctionne cependant assez bien dans son ensemble. En tout cas, on sent la peine dans ses yeux. Elle a voulu tout faire pour donner de la liberté à des peuples qui n’en avaient pas mais
peut-être que ce n’était pas la solution. De plus, elle va aussi voir à quel point ses dragons, arment redoutables, peuvent aussi créer la peur. Ce paysan qui vient voir Daenerys avec son enfant
carbonisé est l’une des pires scènes de la scène. Pas pire dans le sens mauvais mais pire dans le sens où c’est émotionnellement assez fort. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Game of
Thrones évolue de cette façon où les dragons deviennent alors des armes que l’on ne peut plus contrôler et qui tuent sans trop savoir ce qui est humain ou non.
La scène où Danerys enferme ses dragons m’a bouleversé. C’est un peu comme si une page se tournait mais une page que l’on n’a pas vraiment envie de tourner. Surtout que Game of
Thrones nous avait habitué à voir ces dragons comme des créatures assez mignonnes. Dans un registre différent, Tyrion va enfin sortir de prison avec l’aide de Varys et de Jamie.
D’ailleurs, ce que j’aime bien chez Jamie c’est le fait qu’au fond il n’a jamais été contre son frère, bien au contraire. Après tout, il n’y a que Cersei et Tywin qui ne sont pas fans de Tyrion.
Ce dernier s’est fait balader toute sa vie, même par sa prostituée de femme (qu’il va prendre soin de tuer afin d’assouvir sa vengeance). Une mort assez électrique qui passe comme un éclair mais
qui permet aussi de démontrer à quel point Tyrion n’est pas quelqu’un de mauvais mais qui a toujours tenté d’oeuvrer pour le bien dans la série. J’ai beaucoup aimé la tête de Varys quand ce
dernier voit que Tyrion a tué son propre père. D’ailleurs, le face à face était assez drôle et incongru, notamment car la scène se déroule tout de même dans les latrines du château. Il fallait le
faire mais d’un autre côté c’est presque métaphorique.

Cersei - « I love my brother! I love my lover! »
L’introduction de l’épisode n’était donc pas nécessairement ce que Game of Thrones a fait de plus passionnant cette année mais c’est avant tout un moyen pour permettre à Jon Snow de se présenter un peu comme une sorte de leader (même s’il n’en a pas encore la prestance). Surtout que bon, Stannis n’est pas le personnage que j’aime le plus dans la série (ce qui n’aide pas du tout). C’était donc plutôt la fin de l’épisode précédent qu’autre chose. Par ailleurs, le combat à mains nues entre Brienne et The Hound était sensationnel. L’un des meilleurs combats de toute la saison (même bien meilleur que celui entre Oberyn et The Mountain c’est vous dire). Oui, j’ai adoré ce que cet épisode fait avec ces deux personnages, créant une vraie bataille. Sans compter qu’au fond ce combat sert le récit. Arya de son côté est l’un des personnages les plus intéressantes de Game of Thrones. Elle n’a pas toujours les plus grandes intrigues mais de toute façon ce n’est qu’une façon petit à petit de préparer le terrain. Depuis la première saison on ne peut pas dire qu’elle n’a pas grandi. Bien au contraire, elle est un personnage assez complexe dans son ensemble qu’il est difficile de comprendre et de cerner pour le moment mais plus le temps passe et plus l’on sent qu’il y a encore tellement de choses à dire avec elle.

Note : 8.5/10. En bref, un solide épisode ponctué de belles surprises.