Une fois par mois, un très très personnel musée sonore des albums qui ont su charmer mes oreilles au travers des années et qui le font toujours malgré le passage du temps, vous sera offert sur ce site.Habitués de ce blogue, vous savez que je suis très très intéressé par la zizik, forme de voyage facilement accessible et à peu de frais.
J'ai baptisé mon catalogue sonore d'incontournables de quatre mots tirés d'albums dont je ne causerai pas, conscient de l'avoir déjà fait ici trop souvent. Ils sont tous les 4 mémorables pour moi en ce sens qu'Ils ont tous les 4 changé ma vie à leur façon. Ces quatre disques sont dans mon ADN, j'en connais chaque son, chaque accord, et ils me transportent encore de manière inexplicable dans des endroits continuellement nouveaux même si les notes restent inchangées. Ils atterrissent tout simplement à des lieux différents selon la météo mentale et physique des saisons.
Blonde" pour Blonde on Blonde de Bob Dylan.
"Idiote" pour The Idiot d'Iggy Pop."Bassesse" pour Low de David Bowie.
"Inoubliable" pour The Unforgettable Fire de U2.
Par ordre de création.
Blonde et idiote bassesse inoubliable c'est aussi B.I.B.I. c'est à dire moi.

Blonde et idiote bassesse inoubliable c'est également parce que ça pourrait évoquer une maîtresse, une erreur commandée par une appendice précise du corps.
Ce que le musique est très souvent.
Quand elle reste inoubliable pour les bonnes raisons.

FLOWERS des ROLLING STONES
Bon, je sais, voilà au moins deux fois que je vous place les Rolling Stones dans mes incontournables de l'oreille. Ça ne veut pas dire que j'ai fait le tour du jardin (Oh que non!)c'est plutôt que je les aime beaucoup.Et celui-là, c'est la genèse de mon amour pour eux. Et mon intéret certain pour mon homonyne, aujourd'hui outre tombe.

Entre 1964 et 1967, la diffusion de leurs disques en Amérique restait confuse. Les chansons n'étaient pas toujours les mêmes, les pochettes différaient beaucoup, nous avions bien souvent, seulement, le single.

Celle-là par contre, je l'ai usée dans mon trajet d'autobus jusqu'à l'école (secondaire). Écoutant ses morceaux égarés qui trouvaient un confortable logis quotidien dans mes tympans adolescents.

Et j'ai une petite émotion nostalgique.


Le scandaleux titre du troisième morceau est une rare chanson principalement guidée par le piano. La chanson, jugée trop suggestive a été bannie de plusieurs stations de radios qui préféraient jouer la face B du 45 tours (Ruby Tuesday). En Chine, la chanson est toujours bannie et au Ed Sullivan Show, Jagger a dû faire une légère concession dans la livraison du refrain remplaçant "the night" par "some time"...Absurde de nos jours...Mais c'était janvier 1967...


la reprise d'un titre des temptations en fin de "face A" était tout ce qu'il y a de plus charmant. Enregistrée en 1965, améliorée un an plus tard avec un orchestre, apparu sur un album une autre année plus tard. Ensoleillé, pas un terme qu'on associerait souvent aux Stones.

Brian Jones joue sa version de Mona de Bo Diddley sur une guitare tremolo. Il y joue aussi de l'oscillateur. Il faisait tout ce fou. (Jusqu'à ce qu'il ne fasse plus rien)

Jagger et Richards signe le morceau suivant, Jones les arrangement. Jones y joue de la harpe, des percussions, du clavecin, du triangle et du koto. Décembre 1965.

Le refrain du morceau suivant est encore chanté très souvent par l'auteur de ses lignes de nos jours (bien qu'il ne connaisse en rien l'ennui:) les voix arrières de Brian Jones font très 50's. J'adooooore.

..comme moi en 1984...
Pour les nostalgiques, les boomers, les fans de Brian Jones et de sa diversité musicale, les amateurs de Rolling Stones plus harmonique que rauque et les romantiques en moto, enfin pour jeunes fleurs qui deviendront bientôt épineuses et qui ne quitteront jamais la roc(k)aille...:)
