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Agde : Nuit du Jazz

Publié le 19 juin 2014 par Idherault.tv @ebola34

Nuit du Jazz Agde 201413ème NUIT DU JAZZ à Agde le samedi 5 juillet 2014 dès 18h30 au Parc du Château Laurens

LA NUIT DU JAZZ EN AGDE est fin prête ! L’Association musicale JAZZINADE vous donne rendez-vous le samedi 5 juillet 2014 dès 18h30, au Parc du Château-Laurens, pour sa 13ème NUIT DU JAZZ EN AGDE.

Ce festival annuel de grande renommée, a lieu sous les magnolias, dans l’immense Parc du Château-Laurens, au bord du fleuve Hérault à la sortie d’Agde. Le principe en est toujours le même. Nous sélectionnons plusieurs groupes de jazz, afin de satisfaire tous les goûts : du New Orleans au Bebop, en passant par le Swing, le Blues et la Bossa. Et le tout orchestré dans une atmosphère de garden-party à la Française, pour vous permettre de passer une soirée des plus agréables. Vous pourrez bien sur vous restaurer sur place, ou passer une soirée conviviale entre amis autour d’un verre, puisque snacks et buvettes sont prévus à cet effet.

PROGRAMME 2014

-18h30: apéro-concert animé par l’orchestre JAZZINADE

-19h30: DIXIELAND-JAZZ-BAND (orchestre déambulatoire)

-21h: LATCHO DROM (jazz manouche)

L’histoire de Latcho Drom, groupe de jazz manouche qui se produira dans le cadre de cette nouvelle NUIT DU JAZZ 2014, est née à Toulouse «Je suis arrivé en 1991 parce qu’on m’avait dit qu’ici ça jouait beaucoup, raconte Christophe Lartilleux. J’ai commencé dans le registre funky, avec des reprises de Jonasz ou Al Jarreau. On a même fait des premières parties d’Images ! En 1993, j’ai créé Latcho Drom, à une époque où le jazz manouche n’était pas du tout à la mode».

Dans ce registre, Christophe Lartilleux a quelques arguments à faire valoir : sa mère est manouche et il connaît son Django sur le bout des doigts. «J‘ai grandi dans les caravanes du cirque Pinder. Mon père était guitariste et jouait tout le temps les morceaux de Reinhardt. Ma première guitare, je l’ai eue à trois ans et, sans m’en rendre compte, je suis devenu musicien».

Pour autant, les racines n’expliquent pas tout. «Ce jazz, il faut le ressentir pour bien l’interpréter. Mais la technique très particulière de Django, cela s’apprend. D’abord en écoutant sans cesse ses disques puis en pratiquant l’instrument 8 heures par jour».

Christophe Lartilleux est ravi que le jazz manouche soit aussi partie prenante d’une certaine variété enjouée. «Son école de la guitare, Thomas Dutronc l’a faite avec nous. C’est tout à fait dans l’esprit de Django, qui avait été appelé par Trenet ou Sablon pour donner une certaine couleur à leurs chansons».

La base du groupe comprend Christophe Lartilleux, Philippe Cuillerier à la guitare rythmique et Déborah Lartilleux à la basse, mais le groupe se complète de différents invités selon les périodes et les albums, comme le violoniste Florin Niculescu à partir de 2001. « Latcho Drom » signifie : « bonne route » en romani.

-22h15: ALDO ROMANO Quartet “New Blood”

Ouvrier carreleur le jour, il danse au Tabou et au Caveau de la Huchette la nuit, à la fin des années 1950. Il apprend la batterie en 1961 après avoir étudié la guitare, et joue dans différents styles, avec de nombreux musiciens, parmi lesquels Bud Powell, Jackie McLean, Johnny Griffin, Gordon Beck, Dexter Gordon ou encore Keith Jarrett. A. Romano était aussi un ami de Claude Nougaro à qui il a dédié un album Threesome en avril 2004.

BD-Aldo_Romano

Il a toujours conservé des liens étroits avec le jazz italien, collaborant dès les années 1960 avec Enrico Rava notamment, ou plus récemment dans la période 1987-1993 lorsqu’il réunit une formation entièrement italienne avec Paolo Fresu, Franco D’Andrea et Furio Di Castri avec lesquels il enregistre les disques Ritual, To Be Ornette to Be, Dreams and Waters et Non Dimenticar.

Il est surtout connu aujourd’hui grâce au trio qu’il forme en 1995 avec Louis Sclavis et Henri Texier. Après un voyage en Afrique en compagnie du photographe Guy Le Querrec, ils publient un premier album : Carnets de route. À la suite d’un autre voyage, quelques années plus tard, ils publient Suites Africaines. Un troisième album, African Flashback, sorti fin 2005, complète cette série.

Aldo Romano est aussi chanteur, il sort en janvier 2006 un album qui s’appelle, justement : Aldo Romano chante.

En 2004, il remporte le Jazzpar Prize.

Le 16 janvier 2009, il participe au Sunside à un hommage à Michel Petrucciani avec Franck Avitabile au piano, Diego Imbert à la contrebasse et Olivier Ker Ourio à l’harmonica. Au répertoire de ce concert figure le titre Pasolini, composé par Aldo Romano après que le corps du cinéaste Pier Paolo Pasolini ait été découvert sur la plage d’Ostie le 2 novembre 1975. Au sujet de ce titre, Aldo Romano déclare : « Si la mélodie est joyeuse, c’est qu’elle évoque le souvenir de l’homme et pas celui de sa mort ».

Aldo Romano est parrain du festival Jazz à Porquerolles depuis sa création en 2002.

ALDO ROMANO’ NEW BLOOD PLAYS « THE CONNECTION »

Un nouvel album donc pour le batteur Aldo Romano, qui, à 70 ans, a toujours multiplié les collaborations (Dexter Gordon, Bud Powell, Jackie McLean ou Johnny Griffin, Enrico Rava, Paolo Fresu, Jean-François Jenny-Clark, Claude Nougaro, Louis Sclavis, Baptiste Trotignon, Géraldine Laurent… Pour ce nouveau projet il a formé un quartet constitué du « sang neuf » Baptiste Herbin au saxophone et Alessandro Lanzoni au piano et du contrebassiste Michel Benita qu’il connait très bien. Un projet inspiré de la pièce de Jack Gelber (1959) mettant en scène les dessous de la vie des accros à la drogue dure incarnés par quatre ou cinq paumés en manque et un quartet de jazz qui joue en attendant le dealer.

Après avoir participé en 1961 au quartet de Jackie McLean au « Chat qui Pêche », Aldo Romano découvre la musique sublime de cette pièce composée par Freddie Redd, enregistrée par McLean en 1960 sur Blue Note . Des thèmes qu’il joue plus tard et à plusieurs reprises dans la version française de la pièce. Aldo Romano a longtemps attendu pour reprendre ce répertoire qu’il aime tant « par respect pour le lourd tribut payé par les jazzmen de ce temps là, morts drogués dans l’indifférence générale d’une société qui n’a rien compris à leur musique. »

L’inspiration, l’improvisation et l’énergie du swing permanent de ce quartet évoque tour à tour la folie, l’urgence, l’attente, la délivrance, la joie ; toute la dramaturgie de la vie…Des thèmes et une interprétation éblouissants !

Entrée : 14€ (gratuit pour les moins de 14 ans). Nous ne prenons pas de réservation à l’avance.

Pas de panique, le Parking (gratuit) de plus de 1000 places est fléché depuis le pont du centre-ville.

Plus de renseignements sur le site internet www.jazzinade.centerblog.net. (Contact tel: 0467214385. Guy Lassalle, Président Jazzinade).

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