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album du jour : Lana del Rey

Publié le 19 juin 2014 par Vanessa Lekpa @VanessaLekpa

" l'Ultraviolence " mélancolique et nostalgique

Hier , l "Ultraviolence " de Lana Del Rey, s'est niché dans ma platine et a tourné.... tranquillement , mélancoliquement aux sons des ballades et de cette nostalgie si particulière. 

Quatorze titres sombres, torturés et parfois même d'un noir presque absolu.

On n'aime ou pas.

On plonge dans son univers ou l'on reste au bord. 

On y glisse , on s'y perd , on s'y noie. 

On flirte avec une tristesse parfaitement interprétée , on danse avec elle , on la reconnait , on l'embrasse, on respire. Car c'est bien cette tristesse profonde qui enveloppe tout l'album et qui est partout présente.


critique et review de l'album lana del rey ultraviolence par vanessa lekpa

Petite merveille : 

Dans cet album Lana del Rey, nous dévoile une interprétation étrange et fascinante et fragile de la chanson " The other Woman" popularisée par Nina Simone en 1959. On y retrouve une ambiance jazz auréolé d'un je ne sais quoi de psychédélique.... Une interprétation bouleversante qui laisse la place à l'émotion et qui rend parfaitement la tristesse abyssale du texte : " The other woman will never have his love to keep..." ( L'autre femme n'aura jamais son amour pour toujours...)



Les balades mélancoliques se suivent, s’enchaînent , se tiennent la main et cet opus aux airs tragiques n'est clairement pas à mettre entre toutes les oreilles. Quand le cœur est léger , amoureux, vivant et que le soleil et la vie réchauffent nos corps joyeux , inutile de se noircir l'âme avec tant de tristesse

Mais quand les heures deviennent grises, que la nuit a fait son nid ou que l'âme se mélancolise ... un peu , cet album est un pur régal ! Une douceur absolue , une caresse qui nous entraîne dans des profondeurs aquatiques doucereuses et tragiques. 

Parfois , on étouffe. 

L'album est un bloc. D'une cohérence bluffante , pas facile d'accès. Mais les réverbérations multipliées, l'ambiance souvent crépusculaire permettent de s'enfuir et de déambuler dans ce dédale de noirceur. 


Ma préférence: " Sad Girl " ♥ 

Ce qui rend d'autant plus agréable l'écoute de ces morceaux trop tristes , c'est cette sensualité si particulière, omniprésente. Perturbante quand elle se mêle à toute cette tristesse. Un mélange de vie et de mort que l'on ne peut ignorer.

" Sad Girl " est le morceau qui m'a entraîné le plus loin. Une ballade qui nous traîne jusqu'aux portes de la dépendance amoureuse  ou d'une prostitution presque romantique



L'autre petit bijoux qui m'a ravis c'est " West Coast " , une pure merveille . Un morceau vibrant et plus ensoleillé .

Et un " Brooklyn Baby " , se transformant note après note en un bel hommage à Lou reed et au Velvet underground. Des souvenirs, de la tristesse, des envies. Une chanson réussie

Une autre perle dénichée sur ce très belle album est le morceau " Old Money ". Une intro au piano qui m'a bouleversée et des cordes qui m'ont saisi. Un des plus beaux titres de cet album



Et  ma chanson du jour : " Shades of cool " parce que mon humeur m'y invite, parceque c'est beau et que c'est ce que j'ai écouté aujourd'hui avec envie .

Impossible de  passer sous silence le morceau " Ultraviolence " qui a donné son nom à l'album. Une ballade vénéneuse, une relation toxique , une violence conjugale , un déni .
" Il me frappait et ça avait le goût d'un baiser (...) "

" Je peux entendre les sirènes, les sirènes (...) " " L'aimer n'était jamais assez  (...) " " Ça m'a rappelé quand nous étions enfant ( ...) " " Il m'a fait du mal mais c'était comme le véritable amour (...) "  " Et tu es mon chef de secte (...) "


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