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Watch Dogs : who watches the watchmen ?

Publié le 20 juin 2014 par Be-Games @be_games
Multi watch dogs 01

Publié le 20 juin 2014 par Mass

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Watch Dogs : who watches the watchmen ?

Annoncé à l’E3 2012, Watch Dogs était un réel coup de poker pour Ubisoft : la firme annonçait en grande pompe le tout premier titre Next Gen avant même l’officialisation (dont personne ne doutait) des nouvelles consoles. Cerise sur le gâteau, à une époque où tous les jeux finissent dévoilés de gré ou de force sur Internet, faisant retomber le soufflé des conférences lors du salon, le GTA-like de la firme française était parvenu à éviter les fuites, faisant de son annonce l’un des événements majeurs de l’édition 2012 de l’E3. Doté d’une communication agressive avec des tweets incendiaires taclant allègrement Rockstar et son GTA V à la sortie de ce dernier, le fer de lance de la Next Gen a fini par être repoussé et rater le coche de la sortie desdites consoles, pour finalement rejoindre les rayons huit mois plus tard. Nous éviterons de parler de la polémique des différences graphiques et techniques entre la version E3 2012 et la release Next Gen 2014, car c’est sur le coeur du jeu et non pas sur son esthétique que nous nous pencherons aujourd’hui !

Watch Dogs nous place aux commandes de Aiden Pearce, pirate informatique et justicier de son état. Notre ami cherche à venger la mort de sa nièce, décédée lors de représailles à l’encontre d’Aiden après que ce dernier a tenté de pirater et cambrioler un beau petit pactole. Pour ce faire, le jeu nous invite au coeur d’une cité hyper connectée qu’Aiden pourra contrôler quasiment à sa guise à partir de son smartphone, tout hacker qu’il est. On se retrouve donc face à un GTA-like plus classique qu’il ne veut bien le faire paraitre, et malgré la grosse originalité du jeu qu’est le piratage, passer après le monstre GTA V est sévèrement compliqué…

watch dogs 03

Au moyen du piratage, vous pouvez virtuellement tout contrôler ! Sur le papier, les possibilités offertes paraissent énormes : consulter instantanément le casier judiciaire de n’importe quel citoyen croisé dans la rue, contrôler le trafic routier, accéder aux réseaux de vidéo-surveillance et j’en passe… Sauf qu’au final, on s’en fiche pas mal de connaitre la profession des passants ou de savoir s’ils ont des vices cachés (alors qu’il y avait matière à soulever des choix moraux) tellement ces derniers ne font que… passer. Le contrôle du trafic routier se résume à appuyer sur une touche pour déclencher une espèce de QTE en direct, en espérant que ça influencera le résultat des courses poursuites au petit bonheur la chance, et le contrôle des caméras se limite trop souvent à chercher une autre caméra dans le décor pour switcher de l’une à l’autre jusqu’à l’objectif à pirater. Bref, passionnant…

En fin de compte, on n’utilise donc les fonctions de piratage que quand le contexte nous y oblige, et le reste du temps on joue à un GTA-like des plus maladroits. Comme le service marketing d’Ubisoft ne s’est pas gêné pour attaquer GTA V lors de sa campagne promotionnelle, il me parait des plus logique de comparer les aventures d’Aiden Pearce à celles de Michael, Trevor et Franklin ; tout d’abord sur les phases de conduite et les poursuites qui en découlent. Dans GTA V, la conduite est nerveuse et agréable à prendre en main, les collisions punitives, les forces de l’ordre agressives, les types de véhicules disponibles relativement divers et variés. Dans Watch Dogs, on a l’impression de conduire une caisse à savon, les collisions n’ont l’air d’affecter ni votre véhicule, ni celui que vous avez percuté, on croise toujours les six mêmes voitures dans des palettes de couleurs variant à peine, et surtout, les courses poursuites sont d’un ennui profond. Il est quasiment impossible d’échapper à ses poursuivants autrement qu’en utilisant les possibilités finalement très aléatoires de piratage du mobilier urbain, en jouant avec les feux de circulation, les ponts levants et autres barrières dans l’espoir de parvenir à bloquer ses poursuivants tant l’IA des véhicules qui vous poursuivent a l’air codée avec les pieds.

Les séquences de fusillades ne sont pas en reste. Flirtant avec le TPS tout ce qu’il y a de plus simple avec système de couverture, on se demande sérieusement ce qu’a pu faire Ubisoft lors de la conception de ces dernières. L’impossibilité d’effectuer des tirs à l’aveugle est franchement débile et rétrograde, ancrant les fusillades de Watch Dogs dans le début des années 2000. Le piratage est également mis à contribution dans ces dernières, en offrant le même genre de QTE en direct que lors des phases de conduite. Résultat, au lieu de « tirer sur le bidon rouge explosif », on se retrouve à faire exploser des éléments du décor rien qu’en maintenant une touche enfoncée.

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Les séquences d’infiltration renvoient quant à elles à une licence bien connue d’Ubisoft : Assassin’s Creed. Malgré quelques approximations, ces phases sont celles qui m’ont le plus plu dans le jeu, en naviguant d’une cachette à une autre, en abattant les ennemis d’une balle dans la tête au pistolet silencieux, en jonglant avec les caméras de sécurité pour faire du repérage et planifier son avancée (la seule exploitation à mon sens réussie du piratage au coeur du jeu). Malheureusement, l’IA des ennemis fait que soit on va leur passer devant sans qu’il ne nous remarquent, soit ils nous repéreront à travers un mur…

Enfin, le plus gros point noir de Watch Dogs concerne sa mise en scène et le charisme de ses protagonistes ! Si vous n’avez pas joué à GTA V, il y a peut être une chance pour que le scénario de Watch Dogs vous plaise, mais le cas échéant le titre d’Ubisoft fait clairement pale figure ! Le héros et ses proches ont autant de charisme qu’une huître, l’histoire est franchement bancale (pour résumer : en voulant jouer les Robins des Bois 2.0 j’ai foutu la merde et ma nièce est morte, pour la venger je vais faire exactement la même chose qui a conduit à sa mort, chipoter dans la merde et venir m’étonner que ça pue) et la mise en scène est d’une maladresse ! Aiden sort des répliques vraiment bateaux sur un ton monocorde et nous renvoie aux pires prestations de Tom Cruise. Les cinématiques manquent elles clairement d’audace et sont faussement impressionnantes, et on se désintéresse très rapidement de l’histoire du jeu, d’autant plus qu’à l’instar des derniers Assassin’s Creed, le background multiplie les personnages tantôt importants tantôt secondaires au point que le joueur perdra très vite le fil de l’intrigue face à trop d’intervenants inintéressants.

A coté de ces tares, il reste un jeu en monde ouvert qui tient plus de l’Assassin’s Creed moderne avec des voitures qu’autre chose. D’ailleurs, à l’instar de la série encapuchonnée, on retrouve quasiment les mêmes obligations à se « synchroniser » (comprenez ici pirater) aux points cruciaux de la map afin de pouvoir débloquer les activités secondaires, pas très folichonnes d’ailleurs. Au choix, vous pouvez suivre un type présumé méchant jusqu’à ce qu’il le prouve pour pouvoir l’arrêter, participer à des courses poursuites ou des courses contre la montre en véhicule avec un gameplay pénible ou encore infiltrer une base ennemie pour en capturer le chef. Il est aussi possible de participer à des mini jeux de parkour, avec le système de course libre des premiers Assassin’s Creed et la lourdeur de gameplay que ça implique, et de jouer aux échec ou au poker. Le problème, c’est que quand il est déjà difficile de se motiver à faire les missions principales, pourquoi s’embêter à faire les activités annexes ?



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