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Piratage : La RIAA râle, Google se marre…

Publié le 22 juin 2014 par Repostit @S2PMag

Si vous trainez vos tongs sur le web depuis quelques années, vous aurez sans aucun doute remarqué bien des changements lors de vos recherches, surtout celles relatives aux fichiers piratés, du genre musique et films. S’il est toujours possible de trouver son « bonheur », il faut cependant fouiller un peu plus longtemps, vu que Google est tenu de faire le ménage. Mais visiblement, cela ne suffit pas aux yeux de la puissante RIAA…

riaa Piratage : La RIAA râle, Google se marre...

Tipiak!

Que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe, les requêtes de la part de la RIAA de retraits de liens pointant vers des oeuvres piratées continuent d’augmenter. Plus de 50 millions auraient déjà été retirés depuis juillet 2011, avec, en moyenne, près de 350’000 demandes par semaine à l’intention de Google et de son indexation web, leader dans le domaine. Une intensification soulignée par Torrentfreak, qui note qu’alors qu’il fallait sept mois l’an dernier pour voir la RIAA signaler à Google 100 millions de notifications d’infraction, quatre mois suffisent. En 2012, à titre d’exemple, Google retirait une adresse fautive toutes les 2 secondes, cela n’a cessé de croitre, mais un « ménage » complet, permettant de retirer autant de liens que le nombre de demandes faites est irréalisable.

Soigner l’offre légale, pour le reste…

Google, fortement sollicité, se blinde en rétorquant que cette chasse atteint ses limites, et que de toute manière, il est aisé pour un site dont un lien a été retiré de l’indexation de le modifier à la volée et ainsi le voir réindexé. Pour le géant de Mountain View, dont l’intérêt dans l’offre légale de musique et de vidéo n’est de loin pas négligeable, la réponse reste celle déjà donnée par de nombreux acteurs dans le domaine : offrir des services de qualité, à un prix convenable. Il est bien clair que si après 10 recherches infructueuses de fichiers torrent et autre direct download, de guerre lasse, l’internaute tombe sur une offre payante convenable, il risquera plus facilement de franchir le pas.

Pendant ce temps-là, ceux qui ont compris la combine, commencent leurs recherches à la page 10 des résultats, puisque la première servie par Google, entre les publicités, les services « maison » ou encore les institutions partenaires ne reflètent plus, comme dans un passé pas si lointain, de la résultante d’un algorithme que l’on appréciait pour une chose : son traitement impartial, et quasiment sans tri, offrant même une autosuggestion vers des fichiers illicites, mais tellement vite récupérés, en un clic. Ce qui n’est pas encore le cas des offres payantes, mais il n’est pas inconcevable d’y songer, dans un avenir proche, lorsque chacun aura enregistré sa carte de crédit en ligne. Non? ah bon…

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