Le capital du XXIe siècle (10) – Rentabilité du capital3Après les actifs étrangers, l'immobilier.Un autre graphique est intéressant, celui qui montre la progression de la part des loyers dans le revenu national en France : ils ne représentaient que 2% en 1950, contre 10% en 2010.Chaque Français travaille de plus en plus pour payer son loyer, ou pour posséder son appartement. Ceci vient d’être confirmé par les statistiques que l’INSEE a publié sur la consommation des ménages : en 2013, les dépenses de logement représentent plus de 20% de la consommation effective des ménages, contre 18% 10 ans plus tôt. Si l’on ramène cela aux dépenses de consommation des ménages (c’est-à-dire en excluant les dépenses de consommation au service des ménages comme la santé, l’éducation ou l’action sociale), elles représentent 27% en 2013 contre 24 % en 2003.Bien sûr derrière ces évolutions moyennes, se cachent de très grandes dispersions, tant quant à la taille du capital détenu, que sa composition. Thomas Piketty consacre plus de la moitié de son livre à cette analyse, j’y reviendrai dans la troisième partie.Pour l’instant, continuons à mieux comprendre comment globalement le capital se structure en France, et dans le reste du monde.Que dire de la répartition entre capital public et capital privé ?
(à suivre)