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[Chronique] ØLIVER – Fortune Cookies

Publié le 28 juin 2014 par Wtfru @romain_wtfru

Oliver-FortuneCookies

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On vous en avait touché un mot en avril dernier, comme une mise en garde du raz-de-marée de bonne humeur et de bonne musique que le quatuor parisien ØLIVER était prêt à nous offrir avec leur premier EP, Fortune Cookies.
Voici l’objet du délit sorti ce mois-ci et c’est peu dire qu’il a su répondre aux attentes entrevues avec les premiers morceaux.

Les vingts secondes d’introduction de True Bee indique la marche à suivre durant la prochaine demie-heure: de la pop qui fleure bon le soleil avec tous les  ingrédients nécessaires pour nous accompagner sous la chaleur de l’été.
Tout d’abord aux niveaux des influences qui sonnent à nos oreilles comme des preuves de qualité. On y ressent du Phoenix, du Vampire Weekend, du Two Door Cinema Club (quand c’était encore bien) et tout un tas d’autres trucs qui ont ambiancé pas mal de soirées sur la plage ces dernières années à danser au coin du feu.
Également dans la qualité intrinsèque des productions. Sans chercher des milliards de fioritures superflues et en se contentant d’offrir des riffs de guitare entrainants et des mélodies aussi simples que terriblement réussies, le groupe gagne en efficacité.

Et c’est sur ce point qu’ØLIVER mérite toute notre attention. C’est une véritable machine à tubes. Peu importe s’il y a un côté déjà-vu par moment, rares sont les groupes – et notamment français… – qui parviennent à créer autant de bonnes choses si condensées. On peut citer Pom Pom qui a une belle gueule de tube de l’été, on peut également parler de la première minute du très bon et très pop UK Faceless ou encore du bridge et du refrain de What Sound for That Song. Chaque morceau a ses qualités, aucun ne fait figure de bouche-trou et sur un premier essai, on ne peut que saluer l’effort.
Autre point positif, la partie vocale légère et énergique se marie parfaitement avec l’ambiance générale, rajoutant ce qu’il faut de profondeur aux compositions.

Pour ne rien gâcher au plaisir, la qualité du mixage est excellente, le groupe ayant eu la bonne idée de confier la production à Samuel Navel, qui a travaillé avec les sus-nommés TDCC ou encore Puggy. Signe qu’il y a quelque chose en ØLIVER qui confine à l’optimisme absolu.

Les mecs maitrisent déjà très bien les fondamentaux qui conduisent à faire de la bonne musique « pop-rock-mettez autant d’étiquettes que vous voulez » et on ne peut qu’attendre la suite avec impatience. Qu’il vous faille une B.O pour vos vacances, que vous soyez à la recherche perpétuelle du nouveau groupe français de demain ou simplement fans de musiques rafraichissantes et sans prises de tête, alors jetez-vous sur ce Fortune Cookies. On vous aura prévenu.

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