« C’est nouveau ce goût de toujours », chante Loïc Lantoine. Il a changé, c’est peut-être l’amour, c’est peut-être la naissance d’Olympe. Mais on le retrouve, lui, sa voix, ses mots qui se bousculent, qui se font verbe à conjuguer. Qui s’en dessoudent suent. Toujours cette belle fraternité, « qui borde ma route », et ce « grand matin » quand on ne savait « pas qu’on était tant » et que « papa il nous attend » ; c’est « la rage des lendemains ». Et ce regard qui tangue de lui à elle et qui voudrait que ces deux-là se reconnaissent et que l’un ou l’autre « ne bouge pas ». La vie toujours, même parfois de travers, « ça badaboum ». Et pousse « l’urgence de dire ».