Pour lutter contre les viols, l’Inde adopte le jean anti-viol

Deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, l’Inde fait souvent parler d’elle ces derniers mois pour des histoires sordides de viols en groupe ou pas

Révoltant pour nous, il semble que pour certains indiens, notamment pour la gent masculine et politique, ces actes traumatisants, qui se produisent toutes les 22 minutes en moyenne, ne sont pas si graves que cela et bien souvent, les filles violées l’auraient mérité car elles refusaient d’épouser l’homme que la famille leur imposait par exemple Le pire, c’est que les filles violées le sont souvent par un membre de la famille ou une proche connaissance

Ne comptant plus sur une réaction politique, familiale ou tribale, deux jeune étudiantes indiennes ont décidé d’agir en créant un jean anti-viol 20 !

Diksha Pathak et Anjali Srivastava, âgées de 21 et 23 ans, viennent de la région de l’Uthar Padesh (région où l’on compte le plus de viols) Marre d’être si peu considérées, elles ont donc créé un jean 20 équipé d’un bouton électronique qui émet un signal d’alerte au commissariat de police le plus proche (200 commissariats sont déjà équipés par cette technologie) en cas de viol ou violence et permet de localiser la victime et son bourreau dans les plus brefs délais

Egalement doté d’une batterie dont l’autonomie peut durer jusqu’à 3 mois, ce jean anti-viol 20 ne coûte qu’un dollar et pourrait devenir rapidement l’outil de prévention que les femmes indiennes attendaient

Il faut encore savoir si la police réagira efficacement lors d’une alerte et selon le commissariat, c’est encore une autre histoire

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