De qui parle-t-on ? :
Groupe Américain, actif depuis 2007, mené par Kip Berman, assisté de la chanteuse Jen Goma et des musiciens Kurt Feldman, Alexander Naidus et Kelly Pratt.
De quoi parle-t-on ? :
Un des fers de lance du revival Shoegazing, qui délaisse, sur cet album, le côté noisy du genre pour ne conserver que la part Synthpop eighties.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Toutes ces chansons sont jouées à un rythme assez soutenu qui nous projette aisément hors de notre fauteuil.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Comme sur les deux premiers opus du groupe, les mélodies sont très accrocheuses, la quasi disparition de la spécificité Shoegazing intensifie encore ce phénomène.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le style se veut plus « grand public », mais il ressemble à tellement d’autres qu’il s’écoute dans la plus totale indifférence.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Délestée de son côté noisy, cette musique très proprette est bien adaptée au format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Quelle déception ! Après deux excellents albums, dont le plus ancien fut très proche du firmament, The pains of being pure at heart a décidé d’orienter son style vers une pop music proche des gabarits des radios étudiantes Américaines et des rayons disques des hypermarchés.
Qu’arrive t-il à Kip Berman ? A t-il un besoin soudain de reconnaissance ? Peut-être veut-il vivre plus confortablement de sa musique ? Quoiqu’il en soit, l’Américain galvaude totalement sa musique en s’accrochant aux branches déjà surchargées de l’Electropop eighties.
Si ces nouvelles mélodies restent très agréables à l’écoute et vont peut-être atteindre un succès commercial plus affirmé, dépouillées de leur part bruitiste elles sont d’une banalité absolue. Le chemin choisi par le groupe s’avère être très encombré et difficilement praticable tant il a été emprunté par bien d’autres avant eux.
Un mauvais album ne remet cependant pas en cause le très bon travail accompli auparavant et The pains of being pure at heart peut encore nous démontrer à l’avenir que ce Days of abandon n’était qu’une simple erreur de parcours.