Magazine Culture

Critiques Séries : The Flash. Saison 1. Pilot.

Publié le 05 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2014-07-03-23h07m33s133.jpg

The Flash (2014) // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Après le succès d’Arrow, The CW s’est dit que ce serait une bonne idée que d’adapter un autre DC Comics et ce sera donc The Flash. Toujours en compagnie de Greg Berlanti (Arrow) et Andrew Kreisberg (Arrow), ce premier épisode ne pouvait être qu’une totale réussite. Si dans l’ensemble j’ai passé un agréable moment (souvenir des bonnes années Smallville), je dois avouer que je reste aussi un peu septique. Le problème ce n’est pas Barry, bien au contraire, mais tout ce que la série a ajouté autour de lui. Cette petite équipe a tout d’une sorte de remix discount des X-Men et puis Harrison Wells a déjà tout du Professeur Xavier de la série. Sauf que voilà, le problème c’est que ce n’est pas vraiment ce que j’avais envie de voir. J’aurais peut-être préféré voir Barry apprendre à se servir de ses pouvoirs, surtout que la mise en scène de David Nutter (qui avait déjà officié sur les pilotes de Arrow et de Smallville) est bonne et adopte un style visuel bien à lui, très proche de ce que l’on peut attendre d’une série tirée d’un comics. Il y a donc derrière ce premier épisode l’esprit bande dessinée avec une approche stylistique qui me plaît bien. Mais au delà de ça, j’ai peur. Car bien que j’ai passé un bon moment, le téléspectateur ne peut s’empêcher de sentir qu’il manque un truc.
Les aventures de Barry Allen, devenu Flash : un super-héros doté d'une vitesse extraordinaire.

vlcsnap-2014-07-03-23h15m39s135.jpg
Avant tout, parlons de Grant Gustin (Glee). J’avais peur qu’il ne soit pas à la hauteur mais dans l’épisode introductif du personnage dans Arrow, je dois avouer que j’avais été séduit et je le suis tout autant dans ce pilote de The Flash. En effet, l’acteur est convaincant et il y a ce petit truc chez lui qui donne tout de suite envie de l’apprécier et d’être son ami. C’est très important dans une série comme celle-ci, surtout ciblant des personnes qui doivent plus ou moins s’identifier au héros. Barry Allen est aussi un personnage bien écrit, l’épisode revient à la fois sur son passé (notamment son enfant) et tente de faire des parallèles (bien que douteux) sur le fait qu’il a toujours couru dans sa vie. Jusque là tout va bien. Puis The Flash se permet de nous introduire un méchant de la semaine qui peut créer des tempêtes, du brouillard, etc. Au fond c’est un méchant tout à fait classique pour ce genre de série et qui apporte à cet épisode son lot de bons moments. Notamment sur les questions que se pose Barry. Ce dernier va alors prendre le temps d’aller voir Oliver Queen afin de savoir comment faire pour être un bon héros. Après tout, c’est le plus à même de l’aider dans sa quête de réponse. Tout cela est raconté en quelques mots. Concis, précis et efficace.
Puis il y a toute cette histoire d’organisation à laquelle Barry participe. J’ai trouvé ça assez mauvais. Le souci c’est que l’on n’a pas vraiment envie de voir Barry évoluer dans un truc qui semble tout reprendre de X-Men, même le fait qu’il est maintenant une sorte de mutants (nouvelle génération). Je crois bien que le pire c’est le cliffangher. Ai-je vraiment envie de savoir quelles sont les motivations de Wells ? Je dois avouer que je n’en ai strictement rien à faire de ce personnage alors que j’apprécie la relation entre Joe West et Barry Allen. Une relation qui, sans être parfaite, apporte un peu de légèreté. Sans compter que je suis heureux de voir qu’il est maintenant au courant de ce que Barry peut faire, apportant à The Flash un atout nécessaire pour la suite de ses aventures. Et puis il y a Iris West, la fille des rêves de Barry. C’est un peu la Laurel de la côte ouest. Enfin, en tout cas c’est ce que j’ai pu ressentir. Pourquoi pas si The Flash ne tombe pas dans la romance bateau façon The CW. Finalement, ce premier épisode n’est pas aussi sensationnel qu’il aurait pu être. A trop vouloir en faire la série se brûle déjà une aile. Dommage.
Note : 6/10. En bref, si le plaisir reste entier, le côté X-Men du pauvre me désole et c’est bien dommage.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog