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Pénélope

Publié le 10 juillet 2014 par Olivier Walmacq

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genre: comédie fantastique, conte
année: 2006
durée: 1h25

l'histoire: Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d'affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l'ignorer et s'accepter telle qu'elle est. 

la critique d'Alice In Oliver:

Visiblement, Mark Palansky, réalisateur de Pénélope, sorti en 2006, est un fan du cinéma de Tim Burton. En effet, cette comédie aux allures fantastiques et romantiques n'est pas sans rappeler Big Fish et Edward aux mains d'argent. Dans Pénélope, il est aussi question de monstruosité, de différence et de tolérance. Ce sont des thèmes qui ont été souvent abordés par le noble Septième Art, et bien avant l'arrivée de Tim Burton. Comment ne pas évoquer les superbes Freaks, la monstrueuse parade de Tod Browning, et évidemment Elephant Man de David Lynch ?

Reste à savoir à quel niveau se situe concrètement Pénélope. Que les choses soient claires: on est très loin de la qualité d'un Freaks ou d'un Edward aux mains d'argent, mais j'y reviendrai. Au niveau de la distribution, le long-métrage réunit Christina Ricci, James McAvoy, Reese Whiterspoon (également productrice du film), Catherine O'Hara, Peter Dinklage, Richard E. Grant, Simon Woods et Nick Frost. Pour le reste, le scénario de Pénélope est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! 
Une sorcière a jeté un sort sur la noble famille Wilhern, pas sur toute la famille, mais sur la première fille qui naît dans cette famille, Pénélope, qui pour échapper au sort, devra se faire aimer par quelqu'un de son rang.

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Malgré son physique ingrat, Pénélope est une fille romantique, comique et courageuse. Elle décide de fuir loin de sa famille pour affronter le Monde. Peu à peu, elle découvrira qu'il faut ignorer le mauvais sort et s'accepter telle qu'elle est. C'est donc Christina Ricci qui tient le rôle principal, donc celui de Pénélope (au cas où vous n'auriez pas suivi). La belle et jeune actrice est donc enlaidie pour l'occasion et se retrouve avec le pif d'un porcinet suite à une terrible malédiction.
Attention, Christina Ricci est plutôt convaincante dans le rôle de cette fille bourgeoise à la recherche du prince charmant.

Toutefois, malgré un pif en forme de tire-bouchon, l'actrice reste malgré tout rayonnante, tout du moins, pas aussi repoussante que ne le voudrait le scénario du film. De ce fait, difficile d'adhérer réellement à l'histoire, d'autant plus la suite des aventures de la jeune femme est prévisible à plusieurs kilomètres à la ronde. Désolé de révéler ainsi la suite de l'histoire, mais oui, Pénélope trouvera bien un prince charmant, interprété par un James McAvoy en mode cabotinage.
Oui, le film comporte de nombreuses situations assez cocasses. Ensuite, la réalisation est suffisamment énergique pour fermer les yeux sur les nombreux défauts de cette production gentillette.

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Dans l'ensemble, le scénario est tout de même très répétitif. Le film est beaucoup plus convaincant quand il joue sur le registre de la comédie. Les aspects conte et fantastique ne sont pas forcément les plus réussis. Enfin, Pénélope rappelle un peu trop souvent le cinéma de Tim Burton (comme je l'ai déjà souligné). Hélas, le film est un peu trop timide pour convaincre sur la durée.
En résumé, Mark Palansky n'est pas Tim Burton. Toutefois, le public féminin devrait adhérer aux aventures parfois rocambolesques de cette jeune femme attachante. Encore une fois, le film doit beaucoup à l'interprétation de Christina Ricci, qui porte à bout de bras cette petite comédie romantique.

note: 10/20


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