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Basket Case 3: The Progeny/Frères de Sang 3

Publié le 11 juillet 2014 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 1992
durée: 1h35

l'histoire: Duane, traumatisé par la découverte du secret de Susan et la mort de celle-ci, a rattaché son frère de force à sa hanche, espérant ainsi pouvoir réellement appartenir à la communauté de grand-mère Ruth. Quelques mois plus tard lorsque Eve, la dulcinée de Belial, est sur le point d’accoucher du fruit de leur union. Duane a passé tout ce temps enfermé dans une cellule capitonnée, sans nouvelles de son frère qui lui en veut du traumatisme subi. Ruth décide d’emmener tous ses « enfants » en voyage pour aller voir son frère Hal, qui sera selon elle plus à même d’aider Eve à accoucher.

La critique d'Alice In Oliver:

Après une suite très décevante et surtout dix ans après le premier volet, Frank Henenlotter conclut la saga avec un troisième et dernier opus, donc Basket Case 3: The Progeny, réalisé en 1992. Pour mémoire, le premier chapitre a connu un certain succès dans les vidéos clubs.
Avec Elmer le remue-méninges, le premier Basket Case reste sans aucun doute le long-métrage le plus connu de Frank Henenlotter. Grâce à ses deux films, le cinéaste s'est taillé une certaine réputation dans l'univers du cinéma bis, à tel point qu'il décidera de signer deux suites à Basket Case.

Néanmoins, avec Basket Case 2, Frank Henenlotter signait un second volet particulièrement décevant (comme je l'ai déjà souligné) et faisait largement référence à Freaks, la monstrueuse Parade, de Tod Browning. Certes, la suite disposait d'un plus gros budget.
Cependant, pas grand chose à retenir de ce second chapitre, un peu mou du genou et qui souffrait de la comparaison avec son modèle. Pire encore, Basket Case 2 faisait office de petit navet. Autant dire que l'on n'attendait pas grand chose de Basket Case 3. Rassurez-vous, ce troisième et ultime chapitre est supérieur à son prédécesseur.

basket case 3 c

Indéniablement, la trilogie Basket Case fait penser à une autre saga (également une trilogie) réalisée par Larry Cohen, à savoir Le Monstre Est Vivant, Les Monstres sont toujours vivants et La vengeance des monstres. Pour le reste, Basket Case 3 reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le deuxième opus. Attention, SPOILERS !
Duane, traumatisé par la découverte du secret de Susan et la mort de celle-ci, a rattaché son frère de force à sa hanche, espérant ainsi pouvoir réellement appartenir à la communauté de grand-mère Ruth.
Quelques mois plus tard lorsque Eve, la dulcinée de Belial, est sur le point d’accoucher du fruit de leur union. Duane a passé tout ce temps enfermé dans une cellule capitonnée, sans nouvelles de son frère qui lui en veut du traumatisme subi. Ruth décide d’emmener tous ses « enfants » en voyage pour aller voir son frère Hal, qui sera selon elle plus à même d’aider Eve à accoucher.
Vous l'avez donc compris: on prend les mêmes et on recommence ! Encore une fois, Frank Henenlotter se contente de reprendre son bestiaire (tout de même très impressionnant) mais l'exploite avec plus de pertinence dans ce troisième chapitre.

Basket_Case_3

Tout du moins, Basket Case 3 retrouve (presque) par moments la folie et le côté bricoleur du premier opus. Que les choses soient claires: Basket Case 3 n'est rien d'autre qu'un très gros nanar, toutefois très sympathique et très fun à regarder.
Frank Henenlotter est fidèle à son univers avec son lot de séquences "craspecs", souvent sanglantes mais toujours amusantes. Les fans du cinéma bis et de gros nanars qui tâchent et qui piquent les yeux seront en terrain conquis. Néanmoins, aucune surprise au tableau de bord.
Certes, au niveau gore et tripailles, le film délivre largement la marchandise et fait souvent preuve d'une folie furieuse. Cependant, dans l'ensemble, on se demande un peu quelle est l'utilité de ce troisième chapitre, qui ne fait qu'exploiter le filon du premier Basket Case.

note: 08/20
note nanardeuse: 15/20


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