Un grand-père explique à son petit-fils que dans son enfance il était considéré comme un voyou, comment il a grandi avec cette image et aussi les mauvaises actions qu'il a commise pour finir par revenir dans le droit chemin grâce aux chevaux.
Mon avis : Je dois dire que je suis déçue par ce roman alors que d'habitude j'adore cet auteur.
D'abord j'ai trouvé que le ton adopté était trop repentant, que cela faisait un peu trop leçon de moral d'autant plus que cette confession du grand-père ne semble pas vraiment motivée soit par le fait qu'il pourrait se sentir mourrant soit parce que le petit fils serait sur une mauvaise pente.
Ensuite j'ai trouvé que le parcours de délinquant de cet homme ferait vraiment rigoler des jeunes. Autres temps, autres moeurs : les coups de règles, le vol d'une orange, la maison de correction, la menace de la pension. Pour cette raison je ne pense pas que ce livre soit destiné à des collègiens car le système répressif d'alors devrait plutôt les faire rire que les impressionner...
Ce qui m'a aussi déçue c'est que finalement le roman est plutôt court et certaines situations, des sentiments ou parfois même des personnages auraient pû être approfondis. Je pense donc que c'est un roman plutôt pour des élèves de primaires, peut-être CM1-CM2.
Le thème qui devrait plaire aux jeunes lecteurs c'est le monde du cheval. Là où Michael Morpurgo est fort, c'est qu'il commence par montrer ce qui est l'inconvénient majeur de ces animaux : les écuries et leur entretien et comment ce travail nécessaire permet aussi de noeur une relation avec l'animal. Bien entendu le narrateur de l'histoire va lier une amitié profonde avec un cheval en particulier et l'histoire, si elle n'est pas des plus originales, est tout de même sympathique.
Insulte pour la 2ème lignePAL +1 =18