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A cent ans et un jour [Troesmas]

Publié le 12 juillet 2014 par Jyj9icx6
A cent ans et un jour [Troesmas] C'était donc hier le centième anniversaire de la naissance de Aníbal Troilo et une belle surprise attendait les banlieusards qui fréquentent la gare de Constitución, dans le centre de Buenos Aires : la somptueuse et grande salle des Pas Perdus s'était animée au souvenir du grand musicien, avec des artistes de talent, en particulier le chanteur et compositeur Guillermo Fernández et une compagnie de danse contemporaine, dont les danseurs s'étaient mêlés à la foule des usagers, jusqu'à l'heure de révéler leur art...
D'un autre côté, le nouveau Directeur de l'Art au Ministère national de la Culture animait une table ronde, dans le cadre du congrès de l'IUNA, qui se tenait toute cette semaine et dont j'ai déjà parlé à l'occasion de ce centenaire.

A cent ans et un jour [Troesmas]

Dans ce célèbre grand hall de la gare
Photo Leandro Teyssiere pour Página/12


Página/12, surtout, et Clarín, dans une moindre mesure, se font l'écho ce matin de cette journée particulière.
Pour aller plus loin : lire l'article de Página/12 sur la table-ronde à laquelle participaient Raúl Garello, José Colangelo et Atilio Stampone lire l'article de Página/12, qui rapporte quelques déclarations (de circonstance) de différents artistes et ça commence mal : un vers de Horacio Ferrer (extrait de El Gorde triste) (1) mis, sans autre forme de procès, dans la bouche de Franco Luciani lire l'article de Página/12 sur l'événement de la ligne Roca, à Constitución lire l'article de Clarín sur le même sujet.
(1) Ce genre d'erreur d'attribution ou plus exactement d'oubli de la source (toujours lorsqu'il s'agit de Horacio Ferrer) a le don de m'agacer prodigieusement, parce que ces mêmes personnes, qui s'attribuent ainsi sans vergogne ses plus belles trouvailles poétiques, se répandent par ailleurs en sarcasmes et en propos malveillants sur lui, sa personnalité, sa façon de vivre (comme si cela regardait quelqu'un d'autre que lui !) et même sur le travail considérable qu'il abat à la tête de la Academia Nacional del Tango. Cela me fait sortir de mes gonds. El Gordo triste figure à la page 302 de Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publié aux Editions du Jasmin, en mai 2010.

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