Je viens je suis je vis
de mon écorce noire
du sang de mes colères
du sang de mon amour
de l’oiseau fiancé à sa femelle chaude
des larmes qui s’égouttent du vague fait divers
de l’infirme noyé dans les vagues du soir
du baiser de la nuit
du salut de l’aurore
je vais je viens je vis
au-delà de l’espoir
et chacun peut le voir le savoir et le croire