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En cas de forte chaleur - Maggie O'FARRELL

Par Wakinasimba

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Belfond, 9 janvier 2014, 347 pages

Résumé de l'éditeur :

Londres, 15-18 juillet 1976. Canicule dans la capitale, tout semble figé. Robert Riordan part chercher son journal. Dix heures plus tard, pas de nouvelles du retraité.

L’heure est venue pour Gretta, son épouse, de contacter ses trois enfants, d’expliquer avec des mots embrouillés la disparition de leur père. Pourquoi cet homme si discret, si routinier ne rentre-t-il pas ?

Ça tombe mal pour l’ainée Monica : le chat vient de mourir. Que vont dire ses belles-filles qui la détestent tant ? Pour son frère Michael Francis, le moment est également mal choisi : la tension avec sa femme est de plus en plus palpable. L’urgence n’est-elle pas de remédier à ses problèmes de couple avant de courir chez sa mère prendre en main cette disparition ridicule ? Et qui pour appeler Aiofe ? La cadette un brin spéciale a coupé les ponts depuis des années pour vivre sa vie, et ses secrets, à New York. Pourtant, il faudra bien lui annoncer la situation…

Sous le toit de la famille Riordan, l’ambiance est lourde. Réunis autour de leur mère, les trois enfants tentent de retisser des liens distendus, d’oublier les fâcheries, de comprendre : où est leur père ? Que leur cache-t-il ? Et si sa disparition était la clé d’un mystère familial encore plus grand, protégé depuis de longues années ?

Mon avis :

Me voilà replongé dans l'univers de l'auteure, qui m'avait enchanté avec "L'étrange disparition d'Esme Lennox".

Il s'agit, encore une fois, de disparition. Celle d'un bon père de famille irlandais à la retraite qui semble ne plsu avoir toute sa tête.

Rassemblant autour d'elle ses enfants, Gretta fait confiance au destin pour retrouver son mari.

Si le roman commence par une polyphonie, la famille se retrouve réunit finalement et l'auteure parle d'une seule voix.

Encore une fois, j'ai aimé me laisser bercer par la prose fluide de l'auteure. J'ai aimé découvrir ses personnages au passé complexe et douloureux. Et même si je ne suis pas fan des histoires de secrets de famille, j'ai pris plaisir à découvrir ceux-ci, car les personnages ne sont jamais fades.

Qui plus est, l'auteure brosse un portrait de l'Irlande "en creux", de sa diaspora partie s'installer et travailler à Londres ; de ses traditions que respecte scrupuleusement la première génération, mais beaucoup moins la suivante.

Une auteure qui sait soulever un coin du voile sur son pays, tout en finesse.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison du mari de Monica qui doit rester conforme à l'esprit du XIXe siècle, et qui est pleine d'échardes et d'objets peu pratiques.


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