1378, Florence, le peuple ouvrier le plus pauvre de l’industrie de la laine, appelé les "Ciompi", se révolte. Le capitalisme commercial naissant de la ville toscane en est ébranlé.
Nicolas Machiavel, dans ses Histoires florentines, relate les événements de 1378, montrant que les Ciompi, le "popolo minuto", se sont réellement organisés. Il montre également la répression qu’a mise en oeuvre la bourgeoisie, craintive face à ce soulèvement populaire sans précédent.
Simone Weil, dans un article aru en 1934 dans la Critique sociale, analyse le récit de Machiavel comme celui de la première révolution prolétarienne organisée.
Emmanuel Barot, dans la postface du livre, nuance cette analyse et explique diverses interprétation du texte de Machiavel, permettant la réflexion autour de l’idée révolutionnaire.
Ci-dessous, la conclusion de cette postface.
J’ai reçu ce livre dans la box aksebo dont je vous ai parlé ici , ayant choisi la "politique" comme centre d’intérêt.