The Night Shift // Saison 1. Episode 8. Save Me (Part 2).
SEASON FINALE
Après seulement huit épisodes, nous voici déjà arrivé à l’issue de la première saison de The Night Shift. Heureusement pour tous les fans, NBC en a déjà commandé
une seconde saison. Mais peu importe, ce qu’il faut dans une série médicale c’est un savoureux mélange de cas médicaux et de relations compliquées entre les personnages. Urgences
avait très bien compris tout ça et Grey’s Anatomy a soapisé cette sauce. The Night Shift a tenté alors de piocher dans ces deux séries afin de conserver le côté
urgentiste et exceptionnel de Urgences mais en ayant aussi des relations entre les personnages qui semblent tout droit venir de la salle d’écriture des épisodes de Grey’s
Anatomy. Ce qui est étrange là dedans c’est que mes épisodes préféré de cette série médicale sont ceux qui ressemblent le plus à la série de Shonda Rhimes. C’est un
sentiment étrange mais en même temps, il est difficile d’être original quand il s’agit de faire des séries médicales. Du coup, The Night Shift tente de reprendre une mécanique
bien huilée et prouvée dans d’autres séries pour en faire sa petite sauce bien à elle et nous faire passer un agréable moment. Et c’est bien évidemment le cas. Ce dernier épisode se concentre
donc sur tout un tas de choses, que cela soit des cas de la semaine ou bien la suite de l’épisode précédent.
A l’issue de l’épisode précédent, Topher était entre la vie et à la mort avec une balle dans le thorax. Forcément, ce n’est pas facile de sauver un personnage qui est en train de perdre la vie
sur le billard mais petit à petit The Night Shift va tenter de nous offrir le spectacle médical que l’on pouvait lui demander. C’est là que les effusions de sang font leur petit
effet (que cela soit la carotide qui explose ou encore Topher au début de l’épisode). T.C pendant ce temps tente de nous raconter son histoire personnelle quand il était encore un soldat sur le
terrain au Moyen Orient. D’ailleurs, j’aime bien l’histoire de T.C mais les flash-backs ne lui rendent pas vraiment service. C’est ce qu’il y a de plus problématique à mon humble avis, notamment
car finalement T.C. aurait peut-être été un peu plus intéressant si seulement des flashbacks ne ressemblait pas à des restes d’une série sans budget que l’on aurait mis ici et là afin de nous
donner l’impression que l’on ne s’ennuie pas et que le rythme est soutenu. Cependant, les flash-backs ne sont pas balancés dans la série comme si de rien n’était, ils sont là lors de moments
d’absence de T.C. C’est une très bonne idée puisque cela permet de ne pas nous donner l’impression que tout est fait sans accrocs.
Note : 6/10. En bref, une conclusion solide. A l’année prochaine.