Le Goncourt 2014 parmi ces romans? (partie 1)

Comme chaque année, le magazine LIRE nous donne à lire justement 15 extraits des romans de La Fameuse Rentrée Littéraire. .. Je vais diviser en trois parties: Les 5 premiers extraits de la littérature Française, les 5 derniers extraits de la Littérature Française, les 5 extraits des romans étrangers. Pourquoi? Parce que d'une part, cela risque de faire des longueurs incongrues et d'autre part, parce que je n'ai pas terminé la lecture de ces textes.

L'extrait débute fort puisqu'il met en scène une pochtronne qui voit en l'expérience de cette alcoolisation démesurée une ivresse transcendantale, mystique, un voyage cosmico-philosophique. Bref, il s'agit d'une Baudelaire au féminin. Ensuite démarre le récit autobiographique/autofictif de cette écrivaine trentenaire et pocharde.

Je vais acheter ce livre non pas parce que deux thèmes ont retenu mon attention (Trentenaire et Pocharde) mais parce que j'ai aimé le ton. De plus, comme j'ai lu d'Amélie Nothomb Stupeur et tremblements que j'ai beaucoup aimé et un autre roman qui m'a laissé pantoise (Acide sulfurique), il est temps pour moi de trancher... Aimé-je Amélie Nothomb?

Dans cet extrait, Beigbeder parle du jeunisme ridicule des quadras et quinquagénaires. C'est satirique et cynique: du Beigbeder comme je l'aime. Peu à peu, il nous parle de OOna O'Neill dont il retrouve la photographie dans une roman de Salinger. Et voilà Fred parti sur les traces de l'homme qui a écrit un chef d'oeuvre que j'ai rapidement considéré comme une grosse MERDE... Je veux bien, entendu parler de L'Attrape-Coeurs.

Les raisons pour lesquelles je vais me ruer en librairie le 20/08/2014:

- Parce que c'est un Beigbeder et que, hormis Au secours pardon, Fredo ne m'a jamais déçue.

- Peut-être que grâce à ce roman je finirais par apprécier Salinger.

- Peut-être également, relirais-je L'Attrape-coeurs avec plaisir et délectation?

Personnellement, rien de réjouissant. Et pour que je ne dépasse pas le stade des premières lignes, c'est qu'il y a quelque chose de rédhibitoire sans savoir le pointer du doigt. Quoi qu'il en soit, ça sent le Goncourt... Verdict cet automne.

Olivier Adam et Laurent Gaudé sont les deux auteurs qui éveillent ma curiosité. A chaque fois que je vais en librairie ou dans une bouquinerie, je saisis toujours un de leurs livres mais quand je passe à la caisse, ils ne repartent jamais avec moi... Va savoir... Ce sont les deux auteurs que j'ai le plus reposés sur les étagères.

Je pense assurément que je ne prendrai pas la peine d'attraper Peine perdue car l'extrait ne m'a pas emballée du tout.

Footballeur amateur, Antoine est un trentenaire qui fume des joints et qui se fera tabasser à la batte de Baseball. Outre cette histoire, il y aura 22 personnages divers et variés qui raconteront leurs propres histoires.

Même avant d'avoir lu l'extrait, je savais que j'achèterais ce roman car j'adore David Foenkinos.

La forme risque d'effrayer certains et de défrayer la chronique puisqu'il s'agit d'un chant versifié mais non rimé. Ce chant, c'est celui de revient sur le passé de ses ancêtres et notamment sa tante qui portait le même prénom qu'elle et qui a aussi connu un destin tragique: elle s'est suicidée à 18 ans. Charlotte Salomon, peintre allemande assassinée à 24 ans. Dans son chant, Charlotte Charlotte Salomon part alors ne quête de ses origines. Et la fresque familiale ainsi reconstituée rassemble tous les éléments d'une véritable tragédie. La première phrase donne le ton: "Charlotte a appris à lire son prénom sur une tombe."

Ça sent le prix Fémina.