La 18e édition du festival Fantasia a débuté hier. Pour moi, c’est le moment de l’année de découvrir plusieurs joyaux que nous offre le cinéma de genre. L’ambiance des projections est unique. Un long métrage vu à Fantasia est inévitablement meilleur que s’il avait été visionné n’importe où ailleurs. L’an dernier, sur les 25 films que j’ai eu la chance de voir, plus d’une quinzaine était très bons et même excellents. Tel queBroken Circle Break Downqui a été sélectionné aux Oscars par la suite, le très coolThe DirtiesetDoomdaysqui me fait rêver d’essayer un jour de faire semblant qu’il a eu une apocalypse. Je vais donc faire une couverture des films que je verrai au courant des prochaines semaines. Je me suis faireun calendrier de 54 films pour les intéressés.
Donc hier, pour l’ouverture le festival a débuté avecJacky au Royaume des fillesdu réalisateur Riad Sattouf qui nous avait offert le sublimeLes beaux gosses,il y a quelques années. Ce nouveau long métrage sort tout droit du monde de la bande dessinée. Une comédie qui se déroule dans une dictature imaginaire dont les femmes ont tous les droits et les hommes aucun. C’est sans contredit une des meilleures comédies que j’ai visionnées cette année. Un film avec des hommes voilés, ça m’a fait rire du début à la fin. Mes voisins dans la salle ont souligné que l’histoire ressemble un peu à celle de Cendrillon. J’avoue. Donc, allez louer Les beaux gosses dès aujourd’hui et Jacky au Royaume des filles est à voir en salle de cinéma! Le festival débuté avec un excellent film. En prime le maire Denis Coderre était dans la salle et il a eu du plaisir. Quelle chance!
Ensuite comme deuxième film, on a eu droit à The Mole Song – Undercover Agent Reijiun nouveau film de Takashi Miike (Ichi the Killer, Audition et Visitor Q). Takashi Miike n’est malheureusement plus une valeur sûre, plusieurs de ces derniers longs métrages que j’ai vus à Fantasia m’ont amèrement déçu. The Mole Song est un film plutôt tiède. Il débute en trombe. La première heure est vraiment bonne. Drôle, plein de rebondissements, de l’action et plein de belle couleur. Par contre, pour les 70 minutes qui suivent, le film devient de plus en plus sombre. L’histoire se perd dans tous les sens, l’humour disparait pratiquement et les combats ne sont pas si cool que ça. J’aurais préféré un film de 80 minutes sans longueur. Un jour Takashi Miike retrouvera peut-être son gage de qualité, mais pour l’instant c’est parti remise.
À suivre ce soir!