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Dark Skies

Publié le 23 juillet 2014 par Olivier Walmacq

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genre: épouvante, horreur, science fiction (interdit aux - 12 ans)
année: 2013
durée: 1h35

l'histoire: Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre des sables » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoires, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps. Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extra-terrestre cherchant à s'emparer de leurs enfants.

la critique d'Alice In Oliver:

Cela fait déjà quelques années que le cinéma américain nous propose de nombreux films d'épouvante reniflant sur la vague "Poltergeist", le célèbre film de Tobe Hooper et produit par Steven Spielberg. Certes, la saga Paranormal Activity et ses nombreux dérivés (entre autres, Paranormal Entity...) jouent également sur la mode du found footage.
Dernièrement, c'est le réalisateur du premier Saw, James Wan, qui est venu apporter sa pierre à l'édifice avec des films beaucoup plus classiques: Insidious et sa suite et Conjuring: les dossiers Warren.

Tous ces films, quels qu'ils soient, signent finalement le retour des années 1980 avec Amityville: la maison du Diable et le même Poltergeist, que j'ai cité. Le scénario est peu ou prou toujours le même, à savoir une famille en apparence normale, qui vit dans banlieue paisible, mais qui subit soudainement l'attaque de fantômes sortis d'outre-tombe.
Dark Skies, réalisé par Scott Charles Stewart en 2013, n'échappe pas à la règle et se situe dans la lignée des productions horrifiques récentes. La seule différence, et elle est importante, c'est que Dark Skies cherche à tromper son monde.

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Dans un premier temps, le long-métrage fonctionne comme un film d'épouvante de facture classique, dans la grande tradition d'un Poltergeist et d'un Amityville (je sais, je me répète...). Pourtant, dans sa seconde partie, Dark Skies s'apparente davantage à un film de science fiction.
En vérité, Dark Skies ressemble surtout à une variation de L'Invasion des Profanateurs, sur fond de 11 septembre 2001, de paranoïa ambiante et de démons intérieurs, qui ne sont pas sans rappeler les plus grandes peurs de notre société moderne, à savoir la peur de l'autre. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario.

Attention, SPOILERS ! Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre des sables » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoires, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps.
Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extra-terrestre cherchant à s'emparer de leurs enfants

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Contrairement à la saga Paranormal Activity, Insidious et Conjuring, Dark Skies passera relativement inaperçu lors de sa sortie au cinéma. Ce qui est assez curieux puisque le scénario est original et mélange habilement horreur, épouvante et science fiction.
Comme le souligne l'affiche du film: "L'invasion a commencé...". Pire encore, elle est à même à l'intérieur de nous. L'ennemi est donc invisible et se trouve même à l'intérieur de notre corps et au plus profond de l'âme humaine. Encore une fois, les thématiques abordées par Dark Skies sont vraiment passionnantes.

Dommage qu'elles ne soient pas davantage exploitées par Scott Charles Stewart. En l'occurrence, le cinéaste s'en sort plutôt bien et signe tout simplement son meilleur film. Ce qui n'était pas trop difficile puisqu'on lui doit notamment Priest ou encore Legion.
Comme je l'ai déjà souligné, Dark Skies possède de solides références. J'ai déjà cité Poltergeist, Amityville, L'invasion des Profanateurs mais on pense aussi parfois à Rencontres du Troisième Type. Scott Charles Stewart n'hésite donc pas à "bouffer" à tous les rateliers.
Ce qui pourra agacer certains. 
Pourtant, force est de constater que Dark Skies possède tout de même son propre style et parvient à se détacher de ses modèles. Le film propose tout de même plusieurs séquences réussies et particulièrement flippantes. Néanmoins, et je me répète, le concept du film aurait mérité une meilleure exploitation. Toujours est-il que Dark Skies tient les promesses annoncées.
Par exemple, la fin est vraiment réussie. En gros, ne vous attendez pas à un happy-end.

note: 13.5/20


Dark skies - BA (VF) par 7minutestv


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