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Sous le soleil d'Antibes

Par Kaeru @Kaeru

Sous le soleil d'Antibes
Je suis née à Nice. Je déteste (ou presque) la côte d'Azur, pourtant je la connais mal. Alors, quand ma copine Cécile, globe trotteuse, fraichement rentrée de six mois de périple , m'a dit qu'elle adorait Antibes, et qu'elle ferait volontiers le guide pour une grenouille ronchon pleine de préjugés, j'ai accepté l'offre.
Découvrir un lieu avec une personne qui l'aime, qui y vit et surtout dont les racines et les souvenirs d'enfance sont profondément enfoncées sous son bitume et dans le sable, change notre perception et la transforme d'un a priori négatif en une curiosité joyeux, ouverte, dorée comme ce soleil de juin. Ce lundi là, a arpenter la vieille ville d'Antibes, à déjeuner dans un restau familial végétarien et éthique, à profiter de la chaleur encore supportable et de l'odeur de l'iode qui imprègne tout, j'ai eu l'impression d'être très loin de Nice, très loin de mes impressions ambivalentes, de ma relation d'affection et de dégout qui colore chaque séjour sur la Côte d'Azur d'une demi-teinte étrange, d'un goût doux-amer.
Sous le soleil d'Antibes
Sous le soleil d'Antibes
Sous le soleil d'Antibes
Ici, je n'ai pas d'histoire, juste les mots de Cécile, enthousiastes et aimants. Lucide quand elle parle de la politique d'urbanisation et des aberrations habituelles de la Côte, son objectivité cependant n'entame pas mon plaisir. Je découvre une architecture radicalement différente de celle de Nice ou de Menton.
Les façades sont en grosses pierres brutes, les rues du centre restent larges, très propres avec leurs jolis pavés. On ne ressent plus l'influence italienne. Étrangement, je retrouve l'ambiance d'autres villes côtières de l'Atlantique. Le dénominateur commun : des constructions massives, fortifiée, pour lutter contre le sel et le vent. Une simplicité d'apparence, une franchise rassurante.
Sous le soleil d'Antibes
Sous le soleil d'Antibes
Sous le soleil d'Antibes
Sous le soleil d'Antibes
Bien entendu, les multiples boutiques et les restaurants attestent du flot de touristes. Je trouve quand même plus d'authenticité, plus de vie qu'à Nice. Antibes est moins tape à l’œil et moins factice. Je n'attends rien d'elle, je ne peux pas être déçu. Au contraire, je suis charmée. Même si nous sommes lundi et si certains rideaux de fer clos nous privent de lieux que Cécile apprécie, je ne regrette pas la promenade.
Après un crochet par Juan les Pins et une citronnade sur le bord de mer, je quitte l'endroit avec la ferme intention d'y retourner !
Sous le soleil d'Antibes
Pour les amoureux de voyage et les curieux, je vous recommande le joli blog de Cécile  : http://dessinemoiunailleurs.com
Copyright : Marianne Ciaudo

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